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Aviateurs parisiens, la FAAP est à votre service !

Mise à jour  : 22/12/2015 - Direction : DICOD

Le 25 juin 2015, la cité de l’air et base aérienne (CABA) 117 de Paris-Balard fermait définitivement ses portes. Pour les aviateurs parisiens, une page d’Histoire riche de plusieurs décennies se tournait…

Durant plus d’un demi-siècle, la CABA 117 était le référent administratif principal du personnel de l’armée de l’air en poste dans la capitale. Suite à sa dissolution, une redistribution de ses missions a été amorcée, aboutissant notamment à la création d’une nouvelle entité le 1er septembre 2015: la formation administrative «air» de Paris (FAAP). Son premier commandant, le colonel Jean-Charles Lenoble, nous en présente les contours.

Mon colonel, pour quelles raisons la FAAP a-t-elle été créée ?

Cette création fait suite aux travaux menés par l’état-major de l’armée de l’air (EMAA) dans le cadre du projet «Grand Balard». En 2014, l’EMAA a ainsi décidé de créer la FAAP. L’objectif pour l’armée de l’air consistait à conserver ses prérogatives régaliennes dans la gestion administrative des aviateurs parisiens. Il s’agissait aussi de conserver un organisme «air» facilement identifiable par tous les aviateurs parisiens, disséminés en de nombreux endroits de la capitale.

Quelles sont vos prérogatives ?

Nous avons repris nombre des missions assurées auparavant par la CABA 117, ainsi que par le centre d’études stratégiques aériennes (CESA). Je suis commandant de formation administrative et ai rang de «chef de corps». Lorsque je m’adresse aux aviateurs, je préfère parler de «commandant de base». Culturellement, cette appellation leur parle beaucoup plus, même si - attention - je n’assure la responsabilité d’aucun site géographique !

Quelles missions ont-elles été confiées à la FAAP ?

Nous sommes responsables de la gestion en ressources humaines (RH) des quelque 2 700 aviateurs parisiens. Ces derniers sont administrés par le commandement militaire de l’Hexagone-Balard (COMILI), ainsi que par trois groupements de soutien de base de Défense (GSBDD) à l'École militaire, à Vincennes et à Rueil-Malmaison. Permettez-moi d’insister sur le terme de «gestion». En effet, nous n’intervenons pas directement dans l’administration courante du personnel de l’armée de l’air affecté à Paris. Le soutien en RH «de proximité» (soldes, missions, pensions…) est assuré par les sections d’administration du personnel. Ces dernières restent le point de contact de proximité des aviateurs.

Quelles sont les actions menées par la FAAP ?

Nos missions sont très variées. Nous intervenons très concrètement dans le quotidien des aviateurs parisiens. Nous réalisons, par exemple, les plans de relèves internes à Paris pour le personnel sous-officier et les militaires techniciens de l’air (MTA). Nous assurons également les désignations de personnel pour les missions conduites sur et depuis le territoire national (Vigipirate, renfort Cuirasse, renfort JFAC AFCO[1]à Lyon…). Nous désignons aussi le personnel participant aux cérémonies intéressant l’armée de l’air. Par ailleurs, nous réalisons des travaux de chancellerie et notifions tous les renouvellements des contrats. Nous assurons également la gestion financière des résidences des hautes autorités de l’armée de l’air, ainsi que des actions relatives à la condition du personnel. La FAAP compte ainsi des représentants de catégories de personnel militaire. Enfin, nos prérogatives portent également sur les domaines de la cyber-sécurité, de la prévention HSCT (hygiène, sécurité, conditions de travail). Je suis également responsable de la gestion de l’ensemble des réservistes parisiens et des financements afférents.

Quelle est votre organisation ?

La FAAP s’appuie sur une trentaine d’aviateurs. Le référentiel d’organisation (RO) est honoré au strict minimum. Je m’appuie essentiellement sur des spécialistes en «ressources humaines» aux profils variés : personnel expérimenté provenant souvent de l’ancienne CABA 117 mais aussi des jeunes sortis d’école…

Quels sont vos interlocuteurs privilégiés ?

Ce sont bien entendu principalement les GSBDD et le COMILI. Ensuite, certains des 2 700 aviateurs parisiens œuvrent au sein d’autres organismes divers. On retrouve du personnel de l’armée de l’air dans des cabinets ministériels, au sein d’organismes interarmées, dans des bureaux de recrutement... Mon travail consiste à instaurer un dialogue sain et fluide avec toutes ces entités. Nous nous inscrivons dans une relation soutenus-soutenant avec comme objectif de satisfaire les besoins exprimés. Nous agissons tous dans l’intérêt général des aviateurs parisiens et des organismes les employant.

À titre personnel, quels sont vos sentiments à la tête de la FAAP ?

Au cours de ma carrière au sein de l’armée de l’air, j’ai été chef de projet à plusieurs reprises. Dans la montée en puissance de la FAAP, je retrouve certaines caractéristiques propres à cette fonction. Tous les jours, nous découvrons des problématiques nouvelles. Cela est extrêmement motivant. D’ici peu, je pense que nous aurons adopté un mode de fonctionnement robuste et établi. Nous aspirons à devenir un «repère» visible et connu de tous les aviateurs en poste à Paris.

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[1]Joint Forces Air Component Command - commandement de la composante aérienne des forces interarmées pour l’Afrique centrale et de l’ouest

Propos recueillis par le capitaine Karim DJEMAI


Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air