Épisode 2/3 : la distribution. Qui prend la décision de projeter équipements et matériel ? Comment se déroulent leur perception en France, leur acheminement et leur distribution une fois arrivés à destination ? Éléments de réponse avec l’ouverture du théâtre malien.
Outre le casque lourd et le gilet pare-balles, les premiers combattants en attente à Miramas sont partis d’Istres pour le Mali avec trois jours de vivres et neuf litres d’eau chacun. L’équivalent d’une compagnie est passé chaque jour à la chaîne de perception. 1 700 soldats ont été équipés en 13 jours. Pour les autres soldats, la perception s’est faite directement auprès de la compagnie de soutien du combattant du régiment de soutien du combattant (RSC), à Bamako.
La zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas est le point d’entrée et de sortie majeur pour les projections de forces en opérations extérieures. L’infrastructure permet d’héberger, d’alimenter et d’apporter un soutien logistique à plus de 1 000 personnes en attente d’être projetées. Là, un détachement du régiment de soutien du combattant (RSC) est entré en action. « Nous réalisons ici le cœur même de notre métier : soutenir la force et servir le combattant », déclare avec enthousiasme le sergent-chef Malick Lahély, chef du matériel du commissariat à la ZRA de Miramas.
Une chaîne de distribution d’effets individuels de protection, d’un complément de paquetage de treillis couleur sable, d’eau et de vivres est activée le 18 janvier 2013. Le détachement est livré par établissements logistiques du commissariat des armées (ÉLOCA) de Brétigny-sur-Orge, Angers et Marseille. Les soldats logisticiens les « dépotent » la nuit, inventorient le matériel puis en assurent, le jour, la distribution auprès des soldats sur la ZRA.
« Auparavant, les militaires percevaient leurs équipements dans leurs régiments d’appartenance. La majeure partie du matériel est désormais stockée dans les magasins uniques de base de Défense. Pour répondre à l’urgence du théâtre, les ÉLOCA nous ont livré des conteneurs entiers pour équiper le personnel », décrit le sergent-chef Lahély.
Sources : Sources : CNE C. Brunetaud/TIM
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