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Depuis le mois de mars 2021, le détachement français est engagé dans le cadre de la mission LYNX 9. À ce titre, il vient de terminer, aux côtés de son allié britannique, l’ultime phase d’entraînement du mandat : Live Fire Exercise (LFX) Adazi Eagle. Deux cent trente militaires français ont été impliqués et plus de quatre-vingts véhicules ont déjà transité depuis Tapa jusqu’au camp d’Adazi en Lettonie, une manœuvre logistique importante réalisée sur plus de trois cents kilomètres.
Après un début de mandat marqué par une première manœuvre d‘envergure où plus de cent soixante véhicules militaires français avaient été acheminés depuis le port de Paldiski jusqu’au camp de Tapa, le détachement logistique a, une nouvelle fois, été mis à contribution.
En coordination avec le centre des opérations du battle group britannique, douze convois vers le camp d’Adazi ont été nécessaires pour acheminer les véhicules militaires avec les chars Leclerc, les Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), l’armement, les munitions et l’ensemble du matériel nécessaire au soutien de l’homme. Pour répondre aux besoins majeurs de cette mission, l’intégralité des moyens de l’Élément de soutien national (ESN) a été impliquée : manutention, logisticiens, conducteurs poids lourd, ravitaillement carburant, maintenance, soutien sanitaire et Porte-engins blindés (PEB).
L’interopérabilité a permis d’optimiser les moyens engagés grâce à l’organisation de convois franco-britanniques et d’escortes assurées par les polices militaires estonienne et lettonne. L’ESN était présent sur le camp militaire d’Adazi pendant toute la durée de la campagne de tirs afin d’assurer le soutien sur place du Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) avant d’effectuer la manœuvre logistique retour dès la mi-juin.
Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive mais non agressive. Dans ce cadre, la France engage un dispositif de 300 militaires en Estonie à partir de mars 2021 pour une durée d’un an. Ce dispositif intègre un Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé, avec notamment 12 chars Leclerc, 8 VBCI et 8 VAB.
Sources : Ministère des Armées
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