Le 18 juin dernier, Thomas Pesquet a présenté le fanion de l’EFC1, à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Avant de s’affranchir de la pesanteur terrestre, la garde de ce drapeau symbolique avait été confiée aux élèves-officiers de première année à l’École de l’air.
À l’occasion du 81e anniversaire de l’appel du 18 juin, le spationaute Thomas Pesquet a présenté le fanion de l’Escadrille française de chasse n° 1 (EFC1) à bord de l’ISS. Il s’agit du premier emblème de l’ordre de la Libération et de l’armée de l’Air et de l’Espace à s’affranchir de la pesanteur terrestre.
Pour raviver le souvenir des Aviateurs de l’EFC1, première unité militaire décorée de la croix de la Libération, une équipe de réservistes citoyens, plus particulièrement les membres de la mission « Salon ordre de la libération » (SOL), se sont mobilisés durant trois années. Durant ce délai, la mission SOL était à l’initiative du journaliste Max Armanet et du général Gilles Modéré.
C’est le 18 octobre 2019, lors d’une cérémonie présidée par la ministre des Armées, que cet ambitieux projet a vu sa consécration. Au cours de cet événement, le fanion de l’EFC1 et la fourragère de l’ordre de la Libération ont été remis aux élèves de première année de l’École de l’air. Depuis ce jour, les élèves-officiers de première année portent la fourragère noire et verte, aux couleurs de la croix de la Libération, en hommage à l’EFC1. Escadrille historique, créée durant la Seconde Guerre mondiale, elle fut la première unité militaire décorée de la croix de la Libération, dès 1941, pour son engagement au service de la Liberté. Elle s’était particulièrement illustrée lors du siège de Tobrouk, de la bataille de Crète et des campagnes de Syrie et de Méditerranée.
Le 14 Juillet 2020, le drapeau a été présenté au président de la République, pour la toute première fois. Aujourd’hui, bien loin de la capitale française, il se trouve à bord de la Station spatiale internationale, en compagnie de Thomas Pesquet. Une action qui ancre, une fois de plus, la dimension spatiale de l’institution.
Sources : Ministère des Armées