Une première place en mémoire des combattants africains de la Seconde Guerre mondiale inaugurée à Bandol

La place devant l’Hôtel de ville de Bandol se nomme désormais « Place des Libérateurs africains ». Le 20 janvier, Geneviève Darrieussecq et Jean-Paul Joseph, maire de la ville, l’ont inaugurée avant de dévoiler la plaque portant les noms de cinq combattants originaires d’Algérie, morts en août 1944 lors de la libération de la commune.

Cette inauguration est la première concrétisation de l’appel lancé par le Président de la République lors du 75^e anniversaire du débarquement de Provence en août dernier. A cette occasion, il avait rendu hommage aux combattants africains et exprimé son souhait que les maires de France fassent vivre la mémoire de ces hommes en donnant leurs noms à des rues, places ou écoles.

Grâce à une convention signée par Geneviève Darrieussecq le 20 novembre dernier avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), le ministère des Armées apporte son aide aux collectivités désireuses d’honorer ces combattants en mettant à leur disposition une liste de noms de combattants africains. Si 50 sont d’ores et déjà en ligne sur le site du ministère des Armées, ils seront 100 à terme. L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et le Service historique de la Défense (SHD) accompagnent par ailleurs chaque commune dans la recherche d’un nom de combattant ayant participé à sa libération.

Pour Geneviève Darrieussecq, Bandol est un exemple à suivre : « Je souhaite que la commune soit la première d’une longue liste de communes françaises qui honorent la mémoire de ces valeureux combattants. Pour cela, le ministère des Armées se tient résolument aux côtés des communes de France. »