Le 6 décembre 2017, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a inauguré le nouveau centre de traitement des brûlés (CTB) de l’hôpital d’instruction des Armées (HIA) Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). L’occasion de découvrir ce véritable concentré d’innovations au service de soins d’excellence.
En présence de la directrice centrale du service de santé des armées (SSA), la médecin général des armées Maryline Gygax-Généro et du médecin chef de l’HIA Percy, le médecin général inspecteur Claude Conessa, la secrétaire d’Etat a pu visiter le 6 décembre le CTB de Percy, un plateau technique de 3500 m² de haute technologie au service des grands brûlés.
Créé en 1961, le CTB de Percy a une longue histoire d’excellence et d’innovation au service des grands brûlés et a même inspiré de nombreux autres centres dans le monde. Afin de maintenir ce niveau d’excellence mondiale, l’HIA Percy a décidé, en 2014, d’y mener des travaux de modernisation.
Trois ans plus tard, un bâtiment moderne et innovant voit le jour. Encadré par une équipe de pointe au rayonnement international, ce nouveau CTB comporte notamment :
Le bâtiment est également organisé pour faciliter la réponse aux situations d’exception.
Premier centre français à avoir proposé pour les brûlures massives la couverture par épiderme cultivé en laboratoire, le CTB se distingue comme étant l’un des deux seuls centres français à pratiquer cette technique qualifiée d’exceptionnelle.
Il possède également la capacité de prise en charge d’afflux de brûlés et de blessés complexes, en contexte civil (explosion de Bondy en 2007, attentats du 13 novembre 2015…) ou militaire (brûlés en provenance de tous les théâtres d’opérations). Au même titre que les autres structures du SSA, sa mission principale de soins est réalisée au profit des militaires, mais il est aussi très largement tourné vers la population civile.
L’hôpital d’instruction des Armées Percy : Hôpital militaire de référence dans la prise en charge de polytraumatisés graves (blessés militaires, victimes de crises sanitaires majeures, accidentés domestiques), c’est aussi un des six « trauma centers » d’Île-de-France. Hôpital ouvert à tous, sa patientèle est composée à 80% de civils et à 20% de militaires. |
Sources : Ministère des Armées