Nicolas Sarkozy présente ses vœux aux armées

C'est depuis l’École navale à Lanvéoc-Poulmic (Finistère) sur la presqu'île de Crozon, que le président de la République, Nicolas Sarkozy, a adressé, mardi 3 janvier 2012 devant près de 2 000 personnes, ses vœux aux armées en présence de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants et de Marc Laffineur, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Après avoir rendu hommage aux deux légionnaires morts en Afghanistan le 29 décembre 2011 , le président de la République a exprimé son respect pour les militaires qui ont « fait le choix du métier des armes au nom des valeurs de la France ». M. Sarkozy a poursuivi en insistant sur « l’esprit de sacrifice » inhérent au choix du métier de militaire. Durant ces vœux, il a également affirmé que « notre puissance n’est pas seulement économique, elle est aussi diplomatique et militaire ... cette capacité à nous défendre et à hausser le ton sur la scène internationale quand les événements l’exigent, nous ne l’abandonnerons jamais ».

Le président de la République a, en outre, mis en avant un bilan 2011 marqué par le succès de l’armée française en Libye, aux côtés du Royaume-Uni. « Vous pouvez être fiers de vos chefs militaires qui ont remarquablement coordonné nos moyens et ont permis des interventions sans perte humaine » a-t-il déclaré à propos de l’opération Harmattan , avant de mettre aussi en avant l'action de la France en Côte-d’Ivoire.

A propos de l’Afghanistan «Je recevrai le président Karzaï le 27 janvier prochain. Je confirmerai et je préciserai à cette occasion notre calendrier définitif de retrait, a-t-il ainsi annoncé en poursuivant, d’ici 2014, les Afghans assumeront la responsabilité de leur sécurité, ils le feront grâce aux forces armées et de police que nous formons ».

Au sujet de la réforme, le chef des armées est revenu sur la prouesse qui consiste à « conduire simultanément plusieurs opérations sur différents théâtres, intérieurs ou extérieurs, tout en réduisant le format de nos armées de 54 000 militaires. »

M. Sarkozy a également enfin assuré qu’« il n’y a pas d’indépendance nationale dans des pays qui ne sont pas capables d’assumer leur défense par eux-mêmes, avant de conclure, [...] nos armées ont besoin comme notre pays d’enthousiasme, de fougue, d’esprit d’aventure, d’esprit d’entreprise, de courage ».