Florence Parly, ministre des Armées, a salué la contribution de la Direction générale de l’armement (DGA) et de l’Agence de l’innovation de défense (AID) au développement d’un respirateur à l’usage des patients en détresse respiratoire aigüe, infecté par le Covid-19.
MakAir est le premier projet universitaire [1] financé par l’AID dans le cadre de l’appel à projets de solutions innovantes, lancé par le ministère des Armées le 19 mars 2020, pour lutter contre la pandémie du COVID-19. Il disposera d’un financement de 426 000 euros. Cette contribution couvrira la production de prototypes, la conduite d’essais cliniques et la documentation nécessaire à l’obtention d’un agrément par l’Autorité nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Conçu dans le but d’apporter rapidement une capacité ventilatoire d’urgence, l’ambition du projet est d’aboutir à la production de masse de respirateurs. À très court terme, plusieurs centaines d’unités pourraient être fabriquées par jour, en France comme à l’international. La conception de ce respirateur s’inspire de celle des respirateurs légers déjà utilisés dans les hôpitaux. Il est pensé pour être simple, facile à produire et le moins onéreux possible, tout en étant éligible à l’agrément de l’ANSM.
[1] Ce projet, dans un délai extrêmement contraint, fédère et coordonne une communauté de 250 personnes associant recherche médicale, ingénierie et industrie : l’Université de Nantes, le collectif Makers For Life, le CHU de Nantes, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et plusieurs industriels (PME ou grands groupes issus de divers secteurs).
Sources : Ministère des Armées