Cette année, les Journées se déroulent du 12 octobre au 12 novembre, avec pour thématique « Réserviste : tout temps, tout terrain ». Un événement qui montre la montée en puissance de la Garde nationale, aujourd’hui forte de 76 000 membres.
Dans un contexte caractérisé par une certaine instabilité géopolitique et la présence de la menace terroriste, la résilience de la Nation, de la protection du territoire et de la population sont placées au sommet des priorités stratégiques.
De manière nouvelle, les forces armées sont ainsi engagées sur la durée, sur le territoire national. Pour remplir l’ensemble de leurs missions et réaliser leurs contrats opérationnels, les armées comme la gendarmerie font appel aux réservistes de manière croissante, grâce à un dispositif de réserve qui a été amélioré et renforcé depuis les attentats terroristes de 2015.
Créée le 13 octobre 2016, la Garde nationale repose sur deux piliers : la réserve civile (police nationale) et militaire (gendarmerie nationale) du ministère de l’Intérieur, d’une part, et la réserve opérationnelle militaire du ministère des Armées, d’autre part.
Aujourd’hui, la Garde nationale compte 76 000 réservistes dans les deux ministères.
Forte de 38 000 membres, la réserve opérationnelle des armées déploie chaque jour près de 4 000 femmes et hommes de toutes catégories socio-professionnelles. Dans le cadre de sa montée en puissance, l’objectif est d’atteindre le cap des 40 000 membres. Qu’ils soient engagés au sein de l’opération Sentinelle ou dans le cadre de la cyberdéfense, ils revêtent tous l’uniforme pour contribuer à la défense de la Nation.
Afin de soutenir la politique de réserve opérationnelle au sein des entreprises, la loi de programmation militaire 2019-2025 (LPM) dynamise le cadre d’emploi de cette ressource en l’adaptant aux attentes des réservistes ainsi qu’aux besoins des employeurs. La LPM permet ainsi, par exemple, l’augmentation de la durée du seuil d’activité de 30 à 60 jours, l’amélioration de la couverture sociale et des conditions d’engagement de la responsabilité de l’État, la création de primes d’activité pour les 18-25 ans.
En ouverture des Journées nationales des réservistes (JNR) 2019, le samedi 12 octobre, la Garde nationale (GN) a fêté son 3e anniversaire dans le cadre prestigieux de l’École militaire à Paris. A cette occasion, un événement unique dédié aux partenaires de la Défense soutenant la Garde nationale a été organisé autour d’une table ronde. À ce jour, plus de 620 conventions de soutien à la réserve ont été conclues, avec des entreprises privées ou organisations, pour encourager l’engagement des salariés dans la réserve.
Aux côtés du général Anne Fougerat, la secrétaire générale de la GN, plusieurs intervenants représentant les entreprises, les collectivités territoriales et l’enseignement supérieur ont débattu sur le thème « Raison d’être et employeurs, quelle place pour un engagement au profit des réservistes ? ».
Cette table ronde a été suivie par un Escape game permettant à près de 600 personnes, partenaires, collaborateurs et étudiants de découvrir de manière ludique le site de l’Ecole militaire mais aussi et surtout, d’aller à la rencontre des réservistes du ministère des Armées et de l’Intérieur.
Objectif de ces journées qui se sont déclinées sur l’ensemble du territoire : favoriser les rencontres entre les réservistes opérationnels de la Garde nationale, les réservistes citoyens de défense et de sécurité, le grand public et les employeurs. Les activités organisées en région (plus de 400 en 2018), permettront de valoriser l’engagement de l’ensemble des réservistes. Elles visent aussi à soutenir la montée en puissance de la garde nationale, sa notoriété et son attractivité, notamment auprès des plus jeunes.
>>> En savoir plus sur les chiffres de la Garde nationale : chiffres-clés de la Défense, p.20 (Pilier Défense de la Garde nationale)
La Garde nationale répond prioritairement à trois objectifs :
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Sources : Ministère des Armées