Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a inauguré, mardi 5 avril 2016, l’exposition « Napoléon à Sainte-Hélène. La conquête de la mémoire », au Musée de l’Armée, à Paris. Cette exposition inédite revient sur une période moins connue de la vie de l’empereur, celle de son exil.
«C’est le principal apport de l’exposition ; nous montrer concrètement ce mélange de prestige et d’abandon ». C’est avec ces mots que Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a inauguré, mardi 5 avril, en fin de matinée, l’exposition «Napoléon à Sainte-Hélène. La conquête de la mémoire», au Musée de l’Armée.
Ouverte au public du 6 avril au 24 juillet 2016, cette exposition inédite revient sur une période moins connue de la vie de l’empereur, celle de son exil. Le visiteur peut y découvrir la vie quotidienne de Napoléon à Sainte-Hélène, à travers des meubles et des objets, dont certains proviennent des plus belles collections impériales. Cette exposition se tient à l’occasion de la restauration des meubles de Longwood House, dernière demeure de Napoléon où il y est décédé lors de son exil à Sainte-Hélène. Grâce aux multiples panneaux et contenus multimédias, le public et notamment les jeunes générations peuvent ainsi appréhender du mieux que possible l’épilogue du roman napoléonien.
Lors de l’inauguration, M Todeschini a également souligné la vigueur et l’énergie du musée de l’Armée, dans l’hôtel des Invalides, à Paris. «A travers ces remarquables expositions temporaires, que vient récompenser une affluence jamais démentie, le musée de l’Armée perpétue à entretenir les liens entre l’institution militaire et la Nation, a affirmé Jean-Marc Todeschini au cours de son allocution. A l’image de l’armée elle-même, le musée doit pourtant, pour cultiver son excellence, sans cesse se repenser et se moderniser. C’est dans cet objectif que le ministre de la Défense a confirmé, en ces lieux, le 6 octobre dernier, le projet d’agrandissement du musée, pour qu’il puisse couvrir les décennies les plus récentes, après 1945. Je veux ici confirmer cette dynamique essentielle. Pour ne pas devenir une relique aimable, mais anachronique, l’histoire doit parler à chacun. C’est pourquoi nous devons inscrire l’histoire militaire la plus récente dans un récit actualisé qui permettra de mesurer la continuité des missions historiques de l’armée. »
Sources : Ministère des Armées