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[14 juillet] Lieutenant de Vaisseau Jean-Philippe, pilote d’AS-365F Dauphin, Flottille 35F

Mise à jour  : 16/07/2018 - Auteur : Pablo Agnan - Direction : DICoD

Le défilé du 14 juillet permet de rendre hommage, chaque année, aux femmes et aux hommes de forces armées. Aujourd’hui, la rédaction est allée à la rencontre du lieutenant de Vaisseau Jean-Philippe, pilote d’un d’hélicoptère Dauphin. Il a fait partie des huit pilotes de la Marine nationale engagés sur le défilé aérien.  

Être officier de Marine, c’est une vocation ; je l’ai depuis que je suis tout petit. Enfant, j’allais chaque année, retrouver la maison de mes grands-parents sur l’île d’Oléron.  J’ai toujours entretenu un lien particulier avec l’océan.

Mais au lycée, c’est l’air a pris le pas sur la mer. Cette passion est apparue grâce au jeu vidéo « Flight Simulator ». J’ai donc entamé un cursus pour rentrer à l’école de l’air. Par sécurité, j’ai également tenté l’école navale. Mais au final, je suis revenu à mes premiers amours et j’ai choisi d’intégrer la Marine avec pour objectif de devenir pilote d’avion patrouilleur maritime. Cependant, contrairement à moi, mes instructeurs me voyaient plutôt aux manettes d’un hélicoptère.

Je débute donc ma formation d’officier de carrière à la grande école militaire de la mer en 2003. Mais ce n’est qu’en 2007 que je découvre véritablement le monde de l’aéronautique navale en intégrant la flottille 22F. A l’époque, je pilotais un Lynx, un hélicoptère de fabrication franco-britannique. Ce n’est que l’année dernière, après 1.500 heures de vol et une formation d’un an et trois mois que j’ai obtenu toutes les qualifications pour devenir pilote de Dauphin.

Être pilote de Dauphin, c’est avoir à sa charge un large spectre de missions ; du renseignement à la logistique, en passant par la protection des navires, la surveillance maritime et les missions de récupération des pilotes éjectés en mer, en cas d’échec à l’appontage sur un porte-avion, par exemple. Nous pouvons même être amenés à attaquer des navires ennemis de surface, même si ce type de situation est rare, voire inexistante, étant donné l’asymétrie actuelle de la guerre navale.

C’est toujours une grande fierté de participer au défilé du 14 juillet. Et j’ai eu la chance de ressentir cet honneur une deuxième fois dans ma vie. Il y a quatorze ans, je battais le pavé avec mes camarades de l’école navale.

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Sources : Ministère des Armées