Jeudi 19 novembre, dans le cadre de l’opération RESILIENCE, un hélicoptère NH90 Caïman du 1er Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Phalsbourg a transféré deux personnes atteintes de la COVID-19 du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon vers l’aéroport Strasbourg.
Faisant suite à une demande de concours, l’hélicoptère a été médicalisé avec l’appui de la Structure mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) du Doubs. Cette contribution des armées a complété les moyens hélicoptères mis en œuvre par l’Agence régional de santé (ARS) afin de rééquilibrer les effectifs entre les hôpitaux.
En début d’année, lors du premier épisode de l’épidémie, les hélicoptères Caïman du 1er RHC avaient transféré 48 patients vers des hôpitaux de France et d’Europe.
Les procédures éprouvées et la meilleure connaissance du mode d’action de chaque acteur (cellules de transfert des patients, les CHU, l’ARS, le SMUR, le SAMU et les Armées) ont permis de fluidifier davantage ce transfert.
L’adjudant Patrick, mécanicien navigant NH90, le confirme : « Il n’y a pas eu de modification majeure des protocoles mais nous avons gagné en efficacité. Grâce à l’expérience acquise, la prise en charge et l’embarquement des patients se font plus rapidement. Jeudi, l’embarquement des deux patients s’est déroulé en 30 minutes, alors qu’une heure trente avait initialement été prévue pour cette phase ».
À la suite de cette mission, l’hélicoptère du 1er RHC a ramené les équipes médicales à Besançon. De retour sur base, le 2e régiment de dragons a mis en œuvre le protocole de désinfection de l’aéronef.
Lancée le 25 mars 2020, l’opération RÉSILIENCE consiste en la contribution des armées à l’engagement interministériel contre la propagation du COVID-19. Elle est centrée sur l’aide et le soutien aux populations ainsi que sur l’appui aux services publics pour faire face à cette épidémie, en métropole et outre-mer. Les Armées s’engagent dans l’ensemble des secteurs où elles peuvent apporter un soutien aux autorités civiles, en adaptant leurs actions aux contextes locaux et dans le cadre d’un dialogue avec les autorités de l’État.
Sources : État-major des armées
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