En patrouille tout l’été, pour assurer la permanence à la mer de la dissuasion !

Plus de deux mois passés sous l’eau pour ces hommes, qui reçoivent chaque semaine de leur famille un message de 40 mots auquel ils ne peuvent pas répondre. Impératif de discrétion oblige, « le Terrible » n’a rien émis pendant plus de 70 jours : c’est l’une des bases sur laquelle repose l’invulnérabilité de la dissuasion. Le silence est un impératif qui dicte le quotidien de l’équipage : chasse au moindre bruit, veille permanente au sonar  pour déceler tout signe d’une présence, plus de 70 jours à conduire et à maintenir à leur plus haut niveau de performance des installations de toutes sortes.

La fin de cette patrouille met ainsi un terme à un cycle qui a débuté dès le mois de février par un entraînement effectué successivement à terre sur simulateurs, puis en mer pour la partie sécurité. L’activité s’est poursuivie avec une période d’entretien achevant, avec l’entrainement opérationnel à la mer, de préparer le sous-marin et son équipage.

C’est cette préparation dans la durée, véritable course d’endurance, qui a permis in fine à ces hommes de remplir leur mission et de garantir ainsi la permanence à la mer de la dissuasion. Mais cette permanence s’appuie aussi sur la faculté d’adaptation des hommes. Une fois la « boîte » fermée, il se crée à bord une forte cohésion, c’est l’esprit d’équipage, dont la valeur est  primordiale pour ces marins séparés de leurs foyers.

115 hommes, au travers de cette patrouille estivale, la 494ème depuis la toute première, ont ainsi contribué à la sécurité de la France.