Depuis le 24 mars matin, les armées sont mobilisées dans l’effort interministériel qui fait suite au crash d’un A320 en Alpes-de-Haute-Provence.
Dès les premières minutes après la perte du contact radio avec l’avion de ligne, l’armée de l’Air a déclenché sa permanence opérationnelle. Un Mirage 2000-C de la base aérienne (BA) 115 Orange-Caritat a ainsi décollé à 10h48. Dès connaissance du crash, un hélicoptère Fennec a également été engagé, en provenance de la même base aérienne, afin d’interdire de survol la zone de l’épave.
Dans la même journée du 24 mars, six hélicoptères de l’armée de l’Air et de l’avion légère de l’armée de Terre (ALAT) ont été mobilisés pour des missions de recherche et de sauvetage (Search and Rescue), mais aussi de transport de fret, d’équipes d’intervention et d’autorités gouvernementales. Il s’agit de :
- deux Puma du Groupe interarmées d'hélicoptères(GIH),
- un Fennec de la BA d’Orange,
- un Super Puma de Solenzara
- et deux Puma de l’école de l’ALAT du Luc.
Parallèlement, un avion C135 FR de l’armée de l’Air a été dérouté de sa mission initiale afin d’assurer, dans l’urgence dans une zone montagneuse nécessitant des capacités de transmission renforcées, le relais radio entre les aéronefs engagés et les centres de contrôle aérien.
Aujourd’hui, trois hélicoptères sont encore engagés dans les missions d’interdiction de survol de la zone et de transport. Il s’agit de :
- un Fennec de la BA d’Orange,
- un Puma de l’escadron de transport 60 (ET60) de Villacoublay
- et un Puma de la BA d’Orange.
Parallèlement, un détachement d’environ 70 militaires du 4e régiment de chasseurs (4e RCH) a été déployé dans la matinée pour assurer le balisage des itinéraires menant des derniers axes praticables à la zone de crash. A Lyon Mont Verdun, une cellule de coordination 3D a été activée au sein du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) afin d’assurer la coordination des moyens aériens des armées, de la sécurité civile et de la gendarmerie. En complément, dans l’après-midi, un avion E-3F Awacs de la BA d’Avord sera mobilisé pour assurer le contrôle aérien de l’ensemble des aéronefs engagés dans la zone.
Les armées restent naturellement toujours mobilisées sur le terrain en appui des autres services de l’Etat.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense