Le 30 avril 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont conduit une opération de sauvetage en mer au profit d’un équipage brésilien, dont l’un des marins était blessé.
Le bâtiment brésilien a alerté la division opérations de l’État-major interarmées (EMIA), qui a alors aussitôt mobilisé l’équipage d’alerte de l’escadron de transport 68 (ET68) pour préparer la mission. La météo étant favorable, l’équipe médicale du centre médical interarmées (CMIA) s’est mise en route rapidement. De leur côté, les mécaniciens ont préparé le Pumaen configuration treuillage, avec des réservoirs supplémentaires.
Dans le même temps, les dernières informations sont arrivées du bâtiment, qui se trouvait à la dérive suite à une avarie moteur. Elles faisaient état de sa position, à 120 km au large de Cayenne, et donnaient des précisions sur l’état de la victime. Le blessé souffrait d’une fracture du crâne après une chute en salle des machines, et devait donc être évacué au plus vite vers un hôpital.
Le Pumaa alors rejoint le bâtiment brésilien en quarante minutes. Rapidement, il s’est posté sur l’arrière du bateau. L’équipe médicale, hélitreuillée à son bord, a dressé un bilan médical qui a confirmé l’urgence et a imposé l'utilisation d’une civière. En vingt minutes, et après huit treuillages, le blessé ainsi qu’un médecin du bord ont été évacués. Quittant le navire qui attendait son remorqueur, le Puma a alors gagné l’hôpital en 20 minutes. Le médecin et l’infirmier du CMIA ont accompagné le blessé brésilien depuis le toit de l’hôpital jusqu’à son transfert aux services adéquats. Enfin, satisfait du travail effectué et en souhaitant un rapide rétablissement au marin blessé,le Puma Racoon SAR (Search and Rescue) a rejoint la base aérienne.
A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense