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FAG : opération Aïmara sur le Maroni

Mise à jour  : 21/07/2016

Du 26 au 30 juin 2016, une patrouille fluviale franco-surinamienne a été menée sur le Maroni, dans le cadre des relations bilatérales qu’entretiennent les Forces armées en Guyane (FAG) avec les Forces armées surinamiennes (FAS).

Le détachement franco-surinamien se composait d'un groupe de combat du 9e Régiment d’infanterie de Marine, de gendarmes français, d'un groupe d’infanterie des forces armées du Suriname, ainsi que de policiers surinamais.

Cette patrouille conjointe intitulée Aïmara 1, nom d’un poisson carnassier d’eau douce répandu en Amazonie, visait un triple objectif. En premier lieu, il s’agissait de marquer une présence mutuelle coordonnée sur le fleuve frontière du Maroni, qui constitue un enjeu pour les deux pays riverains dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites, notamment l’orpaillage clandestin. Ensuite, cette opération a permis de compléter la connaissance de la zone et de contrôler d'éventuelles activités illicites sur le fleuve. Enfin, pour les populations du fleuve, ces patrouilles conjointes répétées illustrent la qualité des liens de coopération tissés entre les deux pays, en matière de lutte permanente contre l’orpaillage illégal.  

Engagée depuis 2008, la lutte contre l’orpaillage illégal a amené le nombre de sites actifs vers un seuil plancher. La coopération qu’entretiennent les FAG avec leurs homologues du Brésil et du Surinam est aujourd’hui une réalité qui participe à un contrôle plus hermétique des flux logistiques des orpailleurs illégaux.

À 7000km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense