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FAG : Lutte contre la pêche illégale dans l’est de la Guyane

Mise à jour  : 24/09/2020

Du 7 au 13 septembre 2020, les Forces armées en Guyane (FAG) ont participé à une opération de police des pêches renforcée dans la Zone économique exclusive (ZEE) française. Sous la houlette du préfet de Guyane, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, cette opération d’ampleur nommée MOKARRAN 2020 a permis d’appréhender et saisir deux tapouilles en action de pêche illégale non déclarée, non réglementée (INN).

Conduite à l’est de la Guyane, cette opération d’envergure a mobilisé les moyens navals et aériens des Forces armées en Guyane (FAG) tels que le patrouilleur Antilles-Guyane La Confiance, la vedette côtière de surveillance maritime Organabo ou encore un hélicoptère Fennec de l’Escadron de transport 00.068, mais également les services de l’État dont le concours est indispensable pour assurer le continuum mer-terre.

Très rapidement, l’opération a porté ses fruits puisque le 8 septembre, une tapouille « mère » a été repérée en action de pêche illégale (INN). Par une action coordonnée, les équipes embarquées sur La Confiance sont intervenues et ont appréhendé le navire de pêche malgré les réactions violentes de certains pécheurs (jet de pierres et de couteaux, tirs d’artifices). Le 12 septembre, une seconde tapouille a été appréhendée dans les mêmes circonstances. Devant la flagrance de l’infraction, ces deux navires de pêche ont été saisis et déroutés vers Cayenne.

Coordonnée par le Préfet de la région Guyane, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (AEM), cette opération de lutte contre la pêche illégale a également permis également de 3 tonnes de poissons, de 5 kg de vessies natatoires fraîches et 30 kg de vessies natatoires séchées. Les capitaines des navires de pêche et les membres d’équipage violents sont passés en comparution immédiate et ont fait l’objet de condamnations allant jusqu’ à de la prison ferme.

Par ce type d’opération, la France montre sa volonté de faire respecter ses droits souverains dans ses eaux, de préserver la ressource halieutique mais également la capacité des différents services de l’État à opérer ensemble.

  


Sources : État-major des armées
Droits : EMA