FAG : Deux évacuations médicales en une semaine

Le 17 novembre 2020, la chaîne d’alerte évacuation médicale est déclenchée au sein de l’état-major des Forces armées en Guyane (FAG). Le patient à transporter a été mordu par un serpent dans le secteur de Maripasoula et il était suspecté d’infection à la COVID-19.  Afin d’éviter tout contact et réduire les délais d’évacuations liés aux contraintes sanitaires, le SAMU a proposé d’utiliser pour la première fois en Guyane un « brancard bulle », isolant le patient de l’équipage.

L’équipe Puma de l’Escadron de transport (ET) 68 Antilles-Guyane a décollé à 22h47 avec à son bord une équipe de soignants du SAMU. Le pronostic vital du patient était engagé, il a donc été transporté au Centre hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) de Cayenne. La mission s’est terminée dans la nuit à 03h20.

La seconde évacuation médicale a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 novembre 2020. La même chaîne d’alerte s’est déclenchée à l’état-major FAG. La personne à évacuer était une femme enceinte. Le Puma d’alerte a alors décollé de la base aérienne aux alentours de 03h15. Prise en charge dans un premier temps au dispensaire de Maripasoula, la patiente a été transférée vers le CHAR.

Cette série d’évacuation médicale montre encore une fois la réactivité et l’adaptabilité des militaires des FAG pour répondre en tout temps aux missions qui leur sont confiées, parfois dans des conditions particulièrement difficiles.

Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites.