Le 3 juillet, la force Harpie a conduit une opération de destruction de 18 puits et 3 galeries d’orpaillage illégal dans le secteur de Saint Elie visant à rendre inexploitable une zone pillée par les garimpeiros.
Ce type d’opération, baptisée « Wilau », est menée de façon régulière en mêlant les savoirs faire de l’infanterie à ceux du génie dans le cadre d’une action interministérielle. Sous réquisition du préfet et du procureur de la République, celle-ci a impliqué un détachement composé du 3e régiment étranger d’infanterie, des moyens génie du 9e régiment d’infanterie de marine et d’officiers de police judiciaire de la gendarmerie.
Plusieurs jours ont été nécessaires pour procéder à l’évacuation et à la sécurisation de la zone ciblée. Après avoir créé un cordon de sécurité tenu par l’infanterie, le génie a disposé les charges explosives acheminées en pirogue. Des charges perforantes ont d’abord été positionnées sur la zone à détruire avant d’y placer la charge d’explosifs. Deux lots explosifs auront permis de neutraliser 18 puits et 3 galeries récemment creusés par les orpailleurs.
Cette opération a une nouvelle fois mis en évidence l’efficace synergie entre la force Harpie et les autres services de l’Etats engagés dans la lutte contre l’orpaillage illégal.
Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense