Lundi dernier, à la base navale de Nouméa, 578 kilos de cocaïne ont été découverts à bord de l’Amira Najia, un voilier intercepté trois jours plus tôt par le B2M (Bâtiment Multi-missions) « D’Entrecasteaux » dans la zone économique exclusive française.
Signalé le 17 octobre par le MAOC (centre opérationnel d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants) comme étant une piste d’intérêt, l’Amira Najia a donc été intercepté le 20 octobre par le « D’Entrecasteaux », renforcé par des fusiliers marins de la base navale de Nouméa, hélitreuillés à bord par un PUMA de l’escadron de transport 52. La fouille approfondie n’ayant donné aucun résultat, le haut-commissaire de la république a autorisé son déroutement vers Nouméa où il a accosté le 23 octobre vers 10h.
Les investigations conduites par les Douanes ont alors permis d’y découvrir sa cargaison illicite, bien dissimulée dans des caches aménagées, impossibles à déceler sans une fouille destructive.
Cette opération montre une fois de plus la pertinence du dispositif français de surveillance maritime dans le Pacifique Sud.
Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les FANC ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense