Le mardi 16 avril 2019, en mission de surveillance maritime au large de la Tanzanie, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain, basé à la Réunion, détecte un navire au comportement suspect au cours de la nuit. De type boutre, le navire ne répond pas aux premières interrogations.
Sous contrôle opérationnel du général, commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien, une enquête de pavillon est autorisée afin de déterminer l’éventuelle nationalité du navire.
En l’absence de documents présents à la passerelle, une visite du bord est autorisée. Quelques minutes plus tard, l’équipe de veille présente à la passerelle du Champlain identifie une bouée à proximité du boutre. L’équipe envoyée sur zone découvre alors plusieurs ballots immergés. Les tests pratiqués à bord du Champlain permettent de confirmer la présence d’héroïne à l’intérieur des sacs pour un total d’environ 240 kg.
En application de la loi n°94-589 du 15 juillet 1994 relative à l’exercice par l’État de ses pouvoirs de police en mer, le Préfet de La Réunion, en sa qualité de délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, décide de la destruction des stupéfiants saisis.
L’entraînement et l’expérience acquise par les équipages de la marine nationale ont permis de porter un nouveau coup au trafic de drogue qui profite au financement des réseaux mafieux et terroristes.
Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense