FAZSOI : Bilan 2019 « Police des pêches »

Dans le sud-ouest de l’océan Indien, les zones économiques exclusives (ZEE) françaises des Iles Eparses et de Mayotte constituent des zones de surveillance prioritaires dans un contexte de croissance de l’effort de pêche dans le canal du Mozambique.  Les FAZSOI participent activement à cette mission avec les bâtiments de la Marine nationale et les détachements militaires permanents déployés sur les Eparses. Pour mémoire, la mise en place d’intercepteurs à Juan de Nova en 2017 mis en œuvre par le 2^ème RPIMa a permis de mettre un coup d’arrêt aux incursions de pêcheurs artisanaux malgaches.

Dans les ZEE australes (Kerguelen, Crozet, Saint-Paul et Amsterdam), la menace de la pêche illicite est aujourd’hui contenue grâce au maintien d’un dispositif dissuasif de surveillance navale régulier et de couverture satellitaire.

En 2019, neuf opérations de police des pêches ont été conduites par la Marine nationale dans la zone maritime sud de l’océan Indien. Les infractions relevées ont débouché sur l’appréhension de 700 kilos de poissons et 420 kilos d’holothuries. Elles concernaient en majorité des embarcations légères mahoraises en infraction à la réglementation et un navire palangrier réunionnais en action de pêche non autorisée dans les eaux territoriales des Glorieuses.

Pour l’année 2020, les bâtiments de la Marine nationale basés à La Réunion, frégates de surveillance « Nivôse » et « Floréal », bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) « Champlain », patrouilleur « Le Malin » et patrouilleur polaire « L’Astrolabe », effectueront plus de 600 jours de patrouille dans les ZEE françaises « chaudes » et « froides » situées dans la zone sud de l’océan Indien.

Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.