Accueil | Opérations | Territoire National | Forces de souveraineté | Forces armées aux Antilles | Brèves | FAA : MADIANA 2019, un exercice à 360° pour le 33e RIMa Opérations ... Brèves | FAA : MADIANA 2019, un exercice à 360° pour le 33e RIMa

FAA : MADIANA 2019, un exercice à 360° pour le 33e RIMa

Mise à jour  : 17/12/2019

Du 2 au 5 décembre, le 33e régiment d’infanterie de marine (RIMa) et sa composante terre des forces armées aux Antilles (FAA) a préparé et conduit l’exercice MADIANA en terrain libre dans le secteur Le Marin-Macabou-Vauclin, situé au sud-est de la Martinique. Cet exercice annuel peut être centré sur type d’intervention : cyclonique, sécuritaire ou mixte.

Troisième exercice régimentaire de l’année, l’opération MADIANA 19 a permis d’entrainer le 33e RIMa à tout type d’intervention dans la zone Caraïbes. Durant quatre jours, l’exercice a mis en œuvre les procédures et matériels requis en cas de mission de type catastrophe naturelle ou d’évacuation de ressortissants.

Le scénario de l’exercice s’est appuyé sur l’expérience des interventions post cycloniques d’IRMA 2017 et de celles déjà menées dans les Caraïbes par les FAA. Le thème choisi cette année était celui d’une île étrangère fictive en prise à une situation sécuritaire dégradée. La mission reçue par le groupement tactique interarmes (GTIA) était de déployer ses moyens d’intervention en vue de soutenir l’évacuationdes ressortissants français.

Les objectifs de cet exercice étaient de déployer une grande partie des moyens d’intervention, mais aussi d’entraîner le train de combat n°2 au re-complétement logistique en terrain difficile (compartimenté, réseau routier dense mais à faible traficabilité), de contrôler la connaissance des procédures et des composantes au combat de basse et moyenne intensité de l’ensemble des marsouins et enfin, d’effectuer un entraînement tactique de l’état-major du régiment.

MADIANA 19 a mis en œuvre des moyens conséquents déployés avec réalisme dans le cadre d’une catastrophe majeure ou d’une opération d’évacuation de ressortissants dans la zone Caraïbes. En  réalisant chaque année trois exercices majeurs sur cette thématique, le 33e RIMa s’entraîne à tous les types d’intervention. Au total 210 militaires du 33e RIMa et une cinquantaine de véhicules ont été engagés lors de l’exercice, tels qu’un camion-citerne du service des essences Antilles-Guyane ou encore une dizaine de véhicules en mission de reconnaissance offensive.

Le GTIA était constitué de deux compagnies de combat, de la compagnie de commandement et de logistique en charge des re-complètements carburant-vivres et munitions, d’une section de la compagnie réserve de Martinique (3e compagnie) et d’une section de réserve de Guadeloupe (4e compagnie). La section d’aide à l’engagement débarqué en charge des actions dans la profondeur, la 1re compagnie de combat et la 2e compagnie de combat en charge d’armer les forces adverses sous contrôle du PC ont également été sollicitées.

Enfin, le concours d’éléments de soutien des forces armées aux Antilles (FAA) et de la gendarmerie a aussi été apporté au cours de cet exercice.

La formation, l’entraînement, la connaissance approfondie des procédures tout autant que le contrôle du matériel sont des conditions de succès. La capacité à mener une opération de secours aux sinistrés ou d’évacuation de ressortissants de manière autonome ou en coalition avec des Alliés constitue un atout primordial.

Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense