Partie de Fort-de-France, son port d’attache, le lundi 1er octobre, la frégate de surveillance Ventôse est rentrée en Martinique le 12 décembre, après plus de deux mois de mission au large de l’Afrique de l’Ouest.
Avant de rejoindre les côtes africaines, le Ventôse avait d’abord réalisé un entraînement avec les forces armées en Guyane (FAG), puis une escale à Belém pour renforcer la coopération maritime avec le Brésil.
Après douze jours de traversée transatlantique, le Ventôse a intégré la mission Corymbe, déploiement quasi-permanent d’unités navales françaises dans le golfe de Guinée. Corymbe participe à la protection des intérêts français et à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant notamment au renforcement des capacités des marines riveraines dans le cadre du processus de Yaoundé.
Ainsi, au cours de sa mission, marquée par des escales au Cap-Vert, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Gambie, le Ventôse a participé à l’exercice « Grand African NEMO 2018 » avec les marines de six pays africains : les quatre pays visités, auxquels s’ajoutent la Guinée Conakry et le Sierra Léone, impliquant des bâtiments en mer et leurs centres de commandement à terre. L’exercice couvrait les domaines de la lutte contre la pêche illégale, la lutte contre le narcotrafic, la lutte contre la pollution et l’assistance à un navire en détresse.
Fiers du travail accompli au large de l’Afrique, les marins du Ventôse sont prêts à reprendre leur place au sein du dispositif de lutte contre le trafic de drogue en mer des Caraïbes, aux côtés de leur sister-ship, le Germinal.
Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense