Antilles : création du Pôle aéronautique étatique (PAE) du Lamentin

Après la création du « Détachement Terre Antilles – DTA/33ème RIMa », le 5 juillet 2012, la dissolution officielle de la BA 365 et la création du PAE du Lamentin marquent la fin du processus de restructuration géographique des forces armées aux Antilles (FAA). Dans le cadre de la transformation des armées, les FAA et l’ensemble du dispositif des forces de souveraineté achèvent leur réorganisation, selon une logique de théâtres : « Antilles-Guyane », « Pacifique » et « Océan indien ». Sur le théâtre « Antilles-Guyane », les FAA assurent dorénavant la capacité d’intervention régionale de la zone pour le volet maritime, en complémentarité avec les forces armées en Guyane (FAG) pour le volet aéroterrestre.

Les aéronefs de l'escadron de transport outre-mer « Antilles » (ETOM 00.058) sont désormais déployés sur la BA 367 de Cayenne – Rochambeau, au sein de l’escadron de transport « Antilles-Guyane » (ET 00.068), officiellement créé le 25 juillet 2012.

Les hélicoptères de la Marine nationale, de la Gendarmerie et des Douanes seront mis en œuvre sur le Pôle aéronautique étatique (PAE) du Lamentin. Afin de remplir le contrat opérationnel des FAA, le PAE continue de maintenir des capacités d'accueil et de soutien au profit des moyens aériens militaires de passage et des renforts aériens pour les opérations en cours. Un avion Casa de l’ET 00.068 sera déployé ponctuellement sur le PAE du Lamentin pour les besoins des FAA. Les FAA maintiennent ainsi une capacité d’intervention aérienne, en cas de catastrophe naturelle par exemple.

En présence de M. Laurent Prévost, préfet de la région Martinique, du vice-amiral Loïc Raffaëlli, commandant supérieur (COMSUP) des FAA et de M. Pierre Samot, maire du Lamentin, le général de corps aérien Guillaume Gelée a salué le travail exceptionnel accompli par le personnel de la base aérienne, qui a conduit cette dernière phase de restructuration tout en menant une activité opérationnelle intense.

« La mission se poursuit aujourd'hui, mais autrement ». Le général a souligné que cette restructuration était nécessaire dans le cadre de l’adaptation de notre outil de défense et qu'elle permettrait aux forces de souveraineté de la zone « Antilles-Guyane » de remplir leur contrat opérationnel.