Depuis le 16 mars 2014, l’adjudant de réserve Vincent appartient à la section d’environnement opérationnel (SEO) au camp de Dayr Kifa au Liban.
Cet expert en sûreté et protection rapprochée à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes Maritimes, a choisi de partager son temps entre ses activités professionnelles et son engagement militaire. « J’apprécie ce contraste entre la vie civile et militaire et l’enrichissement que chacune apporte à l’autre».
Après son service national effectué au 1er régiment de chasseurs parachutistes en 1994, il intègre, comme réserviste, en 1997, le 3e régiment d’artillerie de Marine au camp de Canjuers, dans la Var.
En 2004, il part pour la première fois en opération extérieure (OPEX) en Côte d’Ivoire avec le 21e régiment d’infanterie de Marine (21e RIMa) de Fréjus.
En 2011, il rejoint le groupement interarmées d’actions civilo-militaires (GIACM) à Lyon qui devient, l’année suivante, le centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), son actuelle affectation.
Au Liban, sa mission consiste à évaluer l’environnement humain et social dans lequel évoluent les militaires de la Force Commander Reserve (FCR). Pour cela il va à la rencontre de la population libanaise, des maires de villages, des directeurs d’écoles... « Il s’agit avant tout d’un échange humain. Ce qui me touche le plus c’est l’hospitalité dont font preuve les habitants à chacune de nos rencontres ».
L’action de la SEO est également un élément précurseur à celle des actions civilo-militaires menées par la FCR permettant ainsi une cohérence d’ensemble dans ce domaine incontournable. « La semaine dernière par exemple, nous avons rencontré le maire d’un village qui nous a parlé des problèmes de sa municipalité dans le domaine de la santé. Nous en avons ensuite fait part aux équipes des actions civilo-militaires ».
Pour l’adjudant Vincent, ce n’est pas toujours évident de concilier les activités militaires avec ses autres activités professionnelles : « Une absence de plusieurs mois peut être préjudiciable dans le privé car je « sors » du circuit et refuse des engagements parfois plus longs ou réguliers. Mais cela est largement compensé par la satisfaction et la fierté de s’engager dans une action plus grande que le seul fait de « remplir sa propre gamelle ».
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense