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Liban : dans la peau d’un officier de liaison de la FCR.

Mise à jour  : 07/11/2013

Depuis le mois de septembre 2013, le chef de bataillon Jean-Marc est en mission au Liban, au sein de la Force Commander Reserve (FCR). Et pourtant, à la différence de la plupart de ses camarades, il n’est pas cantonné à Dayr Kifamais à Naqoura, au sein de l’état-major de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), où il  occupe la fonction d’officier de liaison. En France, le chef de bataillon Jean-Marc appartient à l’état-major du Corps Européen de Strasbourg.

Cela fait vingt-trois ans que le chef de bataillon Jean-Marc est officier. Après avoir effectué son service national comme aspirant, il a réussi le concours de l’Ecole Militaire Interarmes (EMIA). A la fin de sa formation, il a choisi de servir dans l’arme du génie et a commandé sa compagnie au 1errégiment du génie (1er RG). Il a été engagé à plusieurs reprises en opérations.

Mais c’est surtout pour sa très bonne connaissance du fonctionnement des états-majors qu’il a été désigné pour le poste d’officier de liaison de la FCR.Après avoir été adjoint au chef du bureau opération instruction de son régiment, il a servi au sein de l’état-major de la 7ème brigade blindée de Besançon, puis à l’état-major du Corps Européen.

En tant qu’officier de liaison de la FCR, le chef de bataillon Jean-Marc travaille au  sein du « Joint Operational Center »(JOC) de l’état-major de la FINUL, cellule responsable de la conduite des opérations de la force. Son rôle consiste à être un relais entre la FCR et le JOC. Il rend compte au JOC des activités opérationnelles de la FCR et veille à préciser les informations, si nécessaire, pour assurer le bon déroulement des opérations.Son action est primordiale car elle garantit une parfaite compréhension de la situation par le centre des opérations de la FINUL.

Le chef de bataillon Jean-Marc souligne la grande richesse de ce poste : « Le travail d’officier de liaison est passionnant. Il demande de la réactivité, un bon esprit de synthèse, mais surtout une grande ouverture d’esprit ».


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense