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Dans la peau de « mésange », contrôleur aérien militaire

Mise à jour  : 27/06/2014

L’adjudant-chef Patrice est contrôleur aérien sur la Base aérienne 115, à Orange. Il est actuellement déployé au Tchad au sein de la force Epervier, sur l’aéroport de N’Djaména.

Plus connu sous l’indicatif « mésange », il participe au contrôle aérien en étroite coordination avec ses homologues tchadiens.

« Mon rôle est d’appuyer le contrôleur aérien tchadien au moment du décollage et de l’atterrissage des aéronefs militaires français, quels que soient le trafic et les conditions météorologiques afin de garantir la sécurité des vols. Je suis présent à la tour de contrôle à chaque mouvement d’aéronefs militaires français.»

Avec un autre contrôleur français, ils effectuent des permanences de 24h, afin d’être toujours opérationnel. « Je vis au rythme des vols programmés. Chaque matin, je récupère la météo, sur N’Djaména ainsi que sur les éventuels terrains de déroutement, avant de la transmettre aux équipages. Puis je dépose les plans de vols au bureau de piste de l’aéroport. Je guide et alimente les informations usuelles utiles aux contrôleurs aériens tchadiens

Au cours de chacune de ses missions, l’adjudant-chef Patrice doit faire preuve de grandes capacités d’analyse pour recouper les multiples informations. La synergie et l’échange avec les contrôleurs tchadiens sont donc primordiaux.

Même après vingt et un ans de carrière dans le contrôle, cette expérience est très riche pour notre contrôleur aérien : « Je suis obligé de m’habituer à une autre méthode de travail. Ici par exemple, nous utilisons une seule fréquence (en France, il y en a au minimum trois) pour gérer la phase de roulage, les décollages, les atterrissages ainsi que les approches. Entre les avions de lignes civils et les avions militaires, le trafic est intense, surtout pour le contrôleur tchadien. »

Détaché pour une période quatre mois, il aura l’occasion de veiller sur une dizaine de mouvements d’aéronefs par jour sur la plateforme aéronautique de N’Djaména.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense