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Les forces armées célèbrent le 8 mai 1945

Mise à jour  : 10/05/2015

Les militaires français engagés en opération extérieure, prépositionés ou en mission de souveraineté ont tous participé à l’hommage national rendu aux combattants de la Seconde Guerre mondiale au travers de la commémoration du 70e anniversaire du 8 mai 1945. Cet événement mémoriel est l’occasion de faire le point sur l’engagement des armées françaises depuis le 8 mai 2014.

Les armées ont été fortement sollicitées depuis mai 2014. Environ 19 000 hommes sont déployés hors métropole dont plus de 7 000 engagés en OPEX. En opérations et à l’étranger, les militaires français participent à la résolution des crises, à la protection des populations civiles et de nos ressortissants, à la protection de nos intérêts.

Parallèlement, depuis les attentats de début janvier, les forces armées ont renforcé leurs effectifs directement engagés dans la protection du territoire et des Français. Ce sont aujourd’hui 7 000 hommes qui sont déployés au quotidien sur le territoire national dans le cadre de l'opération Sentinelle, et 3 000 de plus en mesure de renforcer ce dispositif. En plus de Sentinelle, la protection du territoire national, revêt deux autres dimensions : la surveillance de l’espace aérien (posture permanente de sûreté aérienne) et la surveillance des approches maritimes (posture permanente de sûreté maritime). Ces missions sont complétées par les missions permanentes de lutte contre les trafics illégaux, de protection de sites sensibles, ou d’intervention en complément des autres services de l’Etat face à une situation exceptionnelle.

A l'extérieur du territoire français, comme au plus près de nos concitoyens, les armées sont mobilisées au service de la France dans des engagements qui se caractérisent par leur diversité, leur complexité et la variété des capacités mises en œuvre.

Point sur les commémorations.

En Jordanie, les militaires de l’opération Chammal étaient rassemblés pour entendre l’ordre adressé à la 1ère armée française par le général d’armée de Lattre de Tassigny. L’occasion de rendre hommage aux valeurs militaires de courage, d’abnégation, de fraternité, d’engagement, qui sont le fondement de l’action militaire et qui prévalent auprès de chaque militaire engagé dans le cadre de l’opération Chammal.

Les soldats de la Force Commander Reserve (FCR) et ceux de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), se sont rassemblé pour une cérémonie nocturne sur le camp de Dayr Kifa. Un détachement s’est également rendu à la résidence des Pins, à Beyrouth, pour une cérémonie commémorative présidée par l’ambassadeur de France.

A N’Djamena au camp Kosseï, une cérémonie présidée par Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad, et le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de l’opération Barkhane, a été réalisée dans la matinée. Elle a permis de partager avec les autorités tchadiennes cet instant de recueillement en l’honneur des soldats tombés au Champ d’Honneur.

En République centrafricaine, une cérémonie commune réunissant les soldats français engagés sur le théâtre, qu’ils servent au sein de Sangaris, de l’EUMAM ou de la MINUSCA, s’est déroulée au camp de M’Poko sous le commandement du général Pierre Gillet, commandant la force Sangaris, en présence de l’ambassadeur de France à Bangui, M. Charles Malinas ainsi que des autorités centrafricaines, notamment, Mme Marie-Noëlle Koyara, ministre chargé de la Sécurité et de la Défense centrafricaines. Une importante délégation d’anciens combattants centrafricains était présente sur les rangs.

Les militaires français du centre de traitement pour les soignants (CTS) déployé sur  la base militaire aérienne de Gbessia, en Guinée Conakry, ont célébré la victoire du 8 mai 1945 lors d'une cérémonie militaire aux ordres du médecin en chef Henri-Pierre Boutin, commandant le détachement et sous la présidence de l’attaché de défense le colonel Renaud Devouge. A cette occasion, des médailles de la Défense nationale ont été remises à des militaires guinéens, en présence des autorités militaires guinéennes et devant des anciens combattants. Ce même jour, la relève d’une partie du personnel du service de santé des armées, du régiment médical et du 2e régiment de dragons a eu lieu. Journée symbolique pour les partants qui ont quitté la Guinée après avoir gagné de nombreuses victoires sur l'épidémie Ebola avec 16 patients sortis guéris. Un juste retour envers le peuple guinéen qui avait pris part à une autre guerre il a 70 ans.

Les unités du groupe aéronaval « Arromanches » dans le golfe arabo-persique, l'aviso Commandant L'Herminier dans le golfe de Guinée (mission Corymbe), le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var commandant la TF 150 dans l’océan Indien, le groupe Jeanne d'Arc, la frégate Forbin en méditerranée et l'ensemble des navires et sous-marins déployés poursuivaient quant à eux leurs missions de patrouille dans leurs zones d’opération.

A Nouméa, en Nouvelle Calédonie, où est stationné le général Luc de Revel, commandant supérieur des Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), comme au Mont d’Ore, à Dumbéa, Bourrail et à  Wallis, les militaires des FANC ont célébré l’anniversaire du 8 mai 1945. Soldats du RIMaP-NC, marins de la base navale Chaleix et du patrouilleur la Glorieuse, aviateurs de la base aérienne 186, tous ont participé aux différentes cérémonies en présence des autorités locales.

En Polynésie française la commémoration s’est déroulée devant le monument aux morts de Papeete, en présence du Contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (FAPF). La prise d’armes a rassemblé près de 200 militaires de tous les détachements présents en Polynésie française.

A Djibouti, la cérémonie s’est déroulée sur la place d’armes du quartier Brière de l’Isle (Groupement de Soutien), présidée par le capitaine de vaisseau Camus, adjoint interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et en présence de Monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France.

Sur l’Ile de La Réunion, le commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FASZOI), le général de brigade Franck Reignier, a présidé une prise d’armes à Saint Denis devant le monument aux morts, place de la Victoire, en présence du préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain. C'est le drapeau du Détachement Air 181 qui était à l’honneur. A Mayotte, 101e département français, la prise d’armes a eu lieu devant le monument aux morts de Pamandzi en présence de  Seymour Morsy, Préfet de Mayotte.

A Dakar, les éléments français au Sénégal (EFS), aux ordres du capitaine de vaisseau Robert Pellegrin, adjoint interarmées du commandant des éléments français au Sénégal étaient accompagnés de soldats et de plusieurs anciens combattants sénégalais ayant combattu à titre français. Organisée sur le quartier Geille, la cérémonie s’est déroulée en présence de monsieur Jean Felix-Paganon, ambassadeur de France, et de nombreux ambassadeurs de pays d’Europe et de l’Ouest Africain.

A Libreville, les éléments français au Gabon (EFG) ont participé à une prise d’armes sur la place de France du camp de Gaulle, présidée par le général Francisco Soriano, en présence de monsieur Renaux, ambassadeur de France au Gabon, ainsi que des plus hautes autorités civiles et militaires gabonaises et du corps diplomatique. Comme chaque année, une délégation d’anciens combattants gabonais a fait l’honneur de sa présence, tout comme la musique, l’emblème et une compagnie des forces armées gabonaises.

A Port Bouët,

en Côte d’Ivoire,  le colonel Ludovic Pinon, commandant des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), recevait son excellence l’ambassadeur Georges Serre, ambassadeur de France et le ministre ivoirien chargé de la Défense pour une prise d’armes commune avec une section des forces républicaines de Cote d’Ivoire. Un signe de la mémoire commune entre les deux pays, et ce, en présence de nombreux anciens combattants ivoiriens ayant combattus à titre français.

A Cayenne, en Guyane, la cérémonie était conjointement présidée par le Préfet de Guyane monsieur Eric Spitz et le général de division aérienne Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane (FAG) sur la place au coq, avec un détachement du 9e régiment d’infanterie de Marine et des représentants de toutes les entités des FAG engagées dans les missions HARPIE, TITAN et POLPECHE.

Enfin, à Fort-de-France en

Martinique, le commandant supérieur des forces armées aux Antilles (FAA), le contre-amiral Georges Bosselut, a présidé une cérémonie à laquelle participaient le préfet de la Martinique Monsieur Fabrice Rigoulet-Roze, les cadets de la Défense ainsi qu’une cinquantaine d’élèves de trois établissements de la ville. D’autres cérémonies avaient lieu simultanément en Guadeloupe, à Basse-Terre, à Baie Mahault et à Pointe-à-Pitre.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense