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La frégate « Provence » à la poursuite… d’un sous-marin norvégien

Mise à jour  : 23/02/2018

Le 12 février dernier,  la frégate multi-missions (FREMM) « Provence » et 13 autres frégates de l’OTAN ont appareillé de Bergen pour intercepter un sous-marin croisant en mer du Nord, et cherchant à s’infiltrer dans les fjords norvégiens. C’est l’objectif de l’exercice TG18.1 qui permet d’entraîner, comme chaque année, les futurs commandants de sous-marins norvégiens, hollandais ou britanniques.

TG 18.1 est un exercice  de grande ampleur qui implique près de 5000 marins norvégiens, français, espagnols, polonais, allemands, canadiens, australiens, et danois. Son volet « guerre électronique » (domaine de lutte dédié à l’interception, au brouillage et à l’émission d’ondes radar visant à se défendre et/ou à tromper l’ennemi) est couplé à l’exercice de l’OTAN « Dynamic Guard ».

Pendant 15 jours, les équipages des frégates déployées dans les fjords vont devoir relever le défi de mener leurs opérations dans des eaux resserrées aux reliefs complexes et tortueux. Avec le soutien de son hélicoptère NH90, jour et nuit, la « Provence »  va traquer durant des heures le sous-marin, mettant en avant son savoir-faire unique en matière de lutte sous la mer.

La frégate française coordonne aussi l’action de la force navale alliée. Les exercices s’enchaînent dans les trois dimensions : sous l’eau, à la surface et dans les airs. C’est l’occasion de parfaire notre interopérabilité et, pour tous les participants, de prouver ainsi leurs capacités à répondre de manière coordonnée à un haut niveau de crise internationale.

La FREMM « Provence » a appareillé de Brest le 15 janvier dernier  pour plusieurs mois de déploiement en océan Atlantique, mer Baltique, mer du Nord et de Norvège. Ces déploiements sont généralement réalisés en coordination avec les marines partenaires, riveraines ou évoluant dans la zone. Ils peuvent donner lieu à l’intégration des bâtiments français dans divers exercices multinationaux et interalliés, tels TG18.1 et « Dynamic Guard ». Ces manœuvres nautiques et militaires complexes, dans un environnement exigeant, contribuent directement aux mesures d’assurance de l’OTAN menées par la France, tout en valorisant sa capacité autonome d’appréciation de la situation.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense