Accueil | Opérations | Ponctuelles | Autres opérations | Opérations ponctuelles | EUNAVFOR MED : premier vol de renseignement français Opérations ... Opérations ponctuelles | EUNAVFOR MED : premier vol de renseignement français

EUNAVFOR MED : premier vol de renseignement français

Mise à jour  : 03/07/2015

Le 3 juillet 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic de migrants en Méditerranée. Il s’agissait de la première contribution opérationnelle de la France à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin par l’Union européenne.

L’avion, en provenance de la base d’aéronautique navale de Lann Bihoué, dans le Morbihan, a décollé de la base d’aéronautique navale de Hyères à 10h locale. Un ravitaillement en carburant à Sigonnella, en Italie, lui a permis de réaliser un survol de trois heures au large de la Sicile. Le renseignement collecté a été transmis à l’état-major tactique de l’opération. Cette structure d’une centaine de militaires européens, au sein de laquelle trois militaires français sont insérés, est embarquée à bord du porte-aéronefs italien Cavour.

Cette mission de renseignement s’inscrit dans le cadre de la première phase de l’opération EUNAVFOR MED, consacrée à la surveillance et à la collecte de renseignements sur les réseaux de trafic de clandestins dans la partie sud de la Méditerranée centrale.

 

EUNAVFOR MED

Le 22 juin, le conseil de l’Union européenne a décidé le lancement de l’opération EUNAVFOR MED destinée à « mettre fin au modèle économique des trafiquants en Méditerranée ». L’opération a pour le moment été lancée dans sa phase initiale uniquement. Elle est axée sur la surveillance et l'évaluation des réseaux de passeurs et de trafiquants d'êtres humains dans la partie sud de la Méditerranée centrale.

Les armées françaises contribuent activement à cette mission au travers de différents volets :

-  la fourniture de renseignement selon les besoins exprimés par l’Union européenne (photos satellitaires, photos aériennes, synthèses de renseignement, renseignements bruts). Des moyens aériens de surveillance maritime ainsi que des moyens de renseignement satellitaires sont ponctuellement mobilisés à cette fin.

-  l’occupation de postes d’importance au sein des états-majors de l’opération. Une dizaine de militaires français sont insérés au sein des états-majors opératif et tactique de l’opération. Un officier général français, le contre-amiral Hervé Bléjean, occupe le poste d’adjoint au commandant de l’opération, au quartier général d’EUNAVFOR MED basé à Rome.

La première phase est un préalable indispensable à toute autre action de l’Union européenne. Elle doit préparer, à terme, la lutte contre cette forme d’exploitation humaine.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense