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Point de situation des opérations du 28 mai au 3 juin

Mise à jour  : 04/06/2021

Point de situation des opérations du 28 mai au 3 juin.

AFRIQUE – BARKHANE

SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE

Malgré la situation politique actuelle au Mali, le Chef d’état-major général des armées (CEMGA) maliennes maintient le déploiement de ses forces armées dans l’ensemble du pays et poursuit la conduite des opérations contre les Groupes armés terroristes (GAT). En coopération avec les différentes armées partenaires, la Force Barkhane poursuit donc son effort dans la région dite des « trois frontières » en menant des opérations de harcèlement dans le Gourma et le Liptako.

ACTIVITÉ DE LA FORCE

  • Une opération logistique inédite pour une opération militaire majeure

Du 1er au 30 mai 2021, dans le cadre d’une opération majeure, la

Force Barkhane a porté un effort majeur contre le groupe terroriste du Rassemblement pour la victoire de l'Islam et des musulmans (RVIM) le long de la route nationale 16, axe stratégique et commercial entre Gao et Douentza et conduite en étroite collaboration avec les forces armées locales. Durant cinq semaines, 1800 militaires français, 600 militaires des Forces armées maliennes (FAMa) et plus de 300 véhicules terrestres ont été déployés sur une zone d’opération qui s’étendait sur 20 000 km2 dans la région des trois frontières, à plus de 500 km de Gao. Cette opération a représenté un véritable défi logistique.

Pour relever ce défi, le Poste de commandement interarmées du théâtre (PCIAT) a élaboré un concept logistique s’appuyant sur le déploiement d’un Plot logistique avancé (PLA) sur la Base opérationnelle avancée (BOA) de Hombori. Grâce à la récente réfection du terrain sommaire par les sapeurs du 25e Régiment de génie de l’air (RGA), ce PLA, armé et commandé par le Groupement tactique désert (GTD) Logistique Charente, a permis de soutenir toutes les unités de la Force passant par ce point stratégique. Les avions de transport tactique y ont acheminé l’eau, les vivres et le carburant. Les véhicules des différents GTD ont pu y être réparés.

Au bilan, un stock massif de 50 conteneurs de matériel, 55 000 rations de combat, 550 000 litres d’eau embouteillée et 600 m3 de carburant a été constitué sur la BOA avant d’être distribué. La redistribution de ce soutien vers les GTD engagés sur le terrain a été assurée selon deux modes d’action :

-      des raids logistiques dans la profondeur : un Sous groupement logistique (SGL) a mené quatre missions vers l’avant, parcourant plus de 850 km, pour ravitailler au plus près les GTD. Ce ne sont pas moins de 36 000 Rations de combat individuelles réchauffables (RICR), 330 194 litres d’eau et 420 m3 de carburant qui ont été livrés par voie terrestre ;

-      des largages par avions tactiques et des opérations hélitransportées : cinq Livraisons par air (LPA) ont été effectuées permettant de fournir près de 5000 RICR, plus de 55 000 litres d’eau et 20 m3 de carburant aux GTD.

La combinaison de ces modes d’action a permis d’approvisionner en continu les GTD et les FAMa engagés sur le terrain. Enfin, appliquant le concept de partenariat au combat sur l’ensemble du spectre, le PLA de Hombori a aussi réalisé un certain nombre d’actions conjointes avec les FAMa : construction des postes de combat, sécurisation de la piste d’atterrissage sommaire et patrouilles conjointes pour assurer la défense du camp.

  • Nouvelle action des FAMa de Boulikessi avec le GTD Chimère

Après leur engagement dans la forêt de Foulsere, le GTD Chimère et les FAMa de Boulikessi, engagés en partenariat de combat, sont partis le 23 mai 2021 en mission de réassurance dans le camp FAMa de Mondoro, au sud de Hombori. Ils ont ensuite mené des missions de reconnaissance dans la ville. La rencontre avec le chef du village leur a permis d’apprendre que celui-ci avait récupéré de nombreux Engins explosifs improvisés (EEI) découverts par des villageois. Les équipes de déminage FAMa ont ainsi récupéré 100 kg d’explosif artisanal (Home made explosive - HME), 4 kg d’explosif militaire, 1 roquette, 1 détonateur, 9 plateaux à pression permettant de déclencher les EEI et du cordon détonant. Une équipe des militaires du génie spécialisés dans l’étude de la menace EEI de la Force Barkhane ont effectué les prélèvements et ont détruit les ressources. Le 24 mai 2021, les partenaires ont relancé leur action vers le nord-est autour des localités de Godoware et de Baguel. Cette zone reste un couloir de mobilité privilégié des GAT reliant les forêts de Serma et Foulsere. Lors de leur mission de reconnaissance dans ce secteur, les partenaires ont neutralisé un membre d’un Groupe armé terroriste (GAT) et saisi plusieurs ressources (12 motos, 5 armes légères d’infanterie, 1 pistolet, une grenade à main, des munitions et des composants électroniques entrant dans la confection des EEI, et 38 équipements de télécommunications).

Le 27 mai 2021, après quatre semaines passées à combattre ensemble sur le terrain, le GTD Chimère a remis aux FAMa de Boulikessi la médaille d’Outre-Mer, symbole de leur engagement commun dans la lutte contre les groupes armés terroristes.

  • TAKUBA engage ses deux ULRI : une première

Du 26 au 31 mai 2021, l’ensemble de la Task force (TF) TAKUBA a été

engagée dans une opération coordonnée majeure dans une zone du Liptako réputée pour abriter des positions clefs de GAT. Pour la première fois, les deux Task groups (TG) franco-tchèque et franco-estonien accompagnés respectivement par les Unités légères de reconnaissance et d'intervention (ULRI) maliennes 2 et 4 se sont infiltrés à partir de leurs bases pour boucler une zone d’intérêt dans la région d’In Delimane. Un Sous groupement tactique désert (SGTD) a complété la génération de force en participant à l’opération. Au bilan, ce sont près de 300 militaires européens et maliens qui ont opéré, dans des conditions climatiques extrêmes, sur un terrain connu pour sa dangerosité.  En effet, la vallée d’Eranga est une zone refuge de l’ennemi qui a récemment fait l’objet d’attaques. Elles ont saisi ou détruit une arme légère d’infanterie, sept téléphones, cinq motos. Ce bilan montre que l’ennemi n’est pas en mesure d’affronter directement la Force et qu’il préfère la fuite au combat de rencontre. Cette fine coordination entre les unités européennes et maliennes, dirigée depuis le tout nouveau centre opérationnel de Ménaka, montre qu’elles conservent leur liberté d’action dans le Liptako et que les ULRI imposent leur présence sécurisante dans la région.

  • Sorties air hebdomadaires (bilan du 26 mai au 1er juin inclus)

Les avions de la Force Barkhane ont réalisé 125 sorties, parmi lesquelles 27 sorties chasse, 43 sorties ISR et 55 missions de transport ou de ravitaillement.

 

AFRIQUE – OPÉRATION CORYMBE

  • Le Commandant  Bouan en exercice AFRICAN NEMO avec les marines africaines

Le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Bouan participe actuellement à l’exercice AFRICAN NEMO (Navy’s Exercice for Maritime Operation) 21.2. Débuté le mardi 1er juin, l’exercice mobilise durant 4 jours plusieurs nations riveraines du golfe de Guinée, à savoir les marines du Gabon, du Congo, de la République démocratique du Congo et de l’Angola, mais également les centres opérationnels africains à terre (le Centre multinational de coordination (CMC) zone D à Doula au Cameroun et le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC) à Pointe Noire en RDC) et le Centre des opérations de la Marine (COM) du commandement en chef de l’Atlantique (CECLANT), basé à Brest.

Ces quatre jours d’exercice, également conduits dans le cadre de l’exercice MEGALOPS organisé par les Éléments français au Gabon (EFG), visent à développer les savoir-faire des marines africaines en matière de lutte contre l’insécurité maritime, tout en renforçant l’ensemble de la chaîne opérationnelle de l’architecture de Yaoundé (2013). L’objectif est de permettre aux marines participantes de gagner en autonomie pour assurer à terme leur propre sécurité. Pour ce faire, la Marine nationale met à profit son expérience en prêtant son concours à la conduite de scénarios d’entraînement concrets et réalistes dans les domaines de la pêche illégale et des trafics illicites.

 

PROCHE MOYEN-ORIENT – CHAMMAL

SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE

L’opération CHAMMAL se poursuit, et les Armées restent résolument engagées dans leur lutte contre l’organisation terroriste Daech, qui opère une mue. Acculé, l’ennemi se transforme, change ses méthodes, ses moyens d’action. Depuis la chute de Baghouz, dernier bastion de Daech, l’organisation terroriste est entrée dans combat en réseau, clandestin, sans territoire, imprévisible.

ACTIVITÉ DE LA FORCE

  • Sorties air hebdomadaires (bilan du 26 mai au 1er juin inclus)

Les aéronefs français basés au Levant et aux Émirats arabes unis et

ceux du groupe aéronaval poursuivent leurs actions contre Daech, au sein de la Coalition. Cette semaine, les avions engagés dans l’opération CHAMMAL ont réalisé 27 sorties aériennes.

 

ASIE PACIFIQUE – JEANNE D’ARC 21

  • Le groupe Jeanne d’Arc s’entraîne avec les forces armées singapouriennes.

Le 27 mai, au large de Singapour, le Porte-hélicoptères Tonnerre et la Frégate de type La Fayette Surcouf ont réalisé un PASSEX (PASSage Exercise – exercice d’opportunité) avec la frégate singapourienne Steadfast. Durant six heures d’exercice, plusieurs activités se sont enchaînées. Le Tonnerre a, tout d’abord, accueilli deux Super Puma de la Republic of Singapour Air Force, pour plusieurs posers et décollages successifs. S’en est suivi un entraînement de manœuvre (évolutions tactiques) entre les trois bâtiments suivi d'un exercice de pavillonnerie. Enfin, après que le Surcouf eut quitté la formation pour rejoindre son port d’escale, Langkawi, le Tonnerre et le Steadfast ont réalisé un exercice de tir d’artillerie. À la fin de ce PASSEX, le Tonnerre a rejoint Singapour, pour une escale de quelques jours.

Le 30 mai, les deux bâtiments de la mission JEANNE D’ARC 21, ont appareillé pour rejoindre l’océan Indien.

 

BASSIN MÉDITERRANÉEN – CLEMENCEAU 21

SITUATION MILITAIRE DE LA FORCE

Déployé en Méditerranée orientale dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 21, le Groupe aéronaval (GAN) - Task force (TF) 473, composé du porte-avions (PA) Charles de Gaulle, de la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, des Frégates multi missions (FREMM) Provence et Languedoc, de la frégate de type La Fayette (FLF) La Fayette ainsi que du Bâtiment de commandant et de ravitaillement (BCR) Var, du destroyer américain USS Thomas Hudner a achevé le vendredi 28 mai son intégration au sein de l’opération CHAMMAL, volet français de la coalition interalliés INHERENT RESOLVE (OIR) engagée contre le terrorisme au Levant.

Le lendemain, la frégate grecque HS Salamis a rejoint l’escorte du GAN tandis que la FREMM Languedeoc et la FLF La Fayette quittaient la TF 473 pour poursuivre leur mission respectivement dans l'océan Indien et le Méditerranée orientale.

ACTIVITÉ DE LA FORCE

  • Après 50 jours, le GAN achève son intégration à l’opération CHAMMAL

Après cinquante jours d’engagement dans l’opération CHAMMAL, volet

français de l’opération de la coalition interalliée INHERENT RESOLVE (OIR), le GAN constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle déployé dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 21, a réalisé ses dernières missions au profit de la coalition, le vendredi 28 mai 2021. Au cours de la dernière phase opérationnelle en Méditerranée orientale, 36 sorties de Rafale marine et 12 sorties d’E-2C Hawkeye ont été effectuées, portant à 104 le nombre de sorties de Rafale marine et 38 celles d’E-2C Hawkeye au cours de l’engagement du GAN en OIR. Les moyens du groupe aéronaval déployés sur le théâtre auront ainsi contribué à la lutte contre la résurgence de Daech au Levant.

  • Coopération franco-américaine : exercices aéronautiques avec le Thomas Hudner

Tout juste arrivé au sein du groupe aéronaval, le destroyer américain USS Thomas Hudner, de la classe Arleigh Burke, a effectué ses premières interactions avec des hélicoptères embarqués français. Le mercredi 26 mai, c’est tout d’abord un Dauphin de la Flottille 35F qui s’est posé sur le bâtiment américain et qui y a effectué une séance de treuillage. Le lendemain, la Provence et son Caïman marine ainsi que l’USS Thomas Hudner et son hélicoptère SH-60 Seahawk ont effectué un poser croisé, démontrant ainsi le bon niveau d’interopérabilité atteint entre les deux frégates et leurs aéronefs.

  • Première : catapultages de Rafale marine pendant un ravitaillement à la mer

Comme prévu par le plan « Mercator – Accélération », le GAN explore

et expérimente de nouvelles tactiques d’emploi, préfigurant des capacités du GAN de demain. C’est pour s’inscrire dans cette dynamique que, le samedi 29 mai, le porte-avions Charles de Gaulle a catapulté, pour la première fois, deux Rafale marine pendant un ravitaillement à la mer avec le BCR Var. Cette expérimentation lui permet de s’assurer de sa capacité à conjuguer projection de puissance et manœuvre logistique de ravitaillement à la mer.

  • GALLIC STRIKE : première interaction entre les groupes aéronavals français et britannique.

Alors que le déploiement opérationnel de plusieurs mois du GAN touche à sa fin, et que le groupe aéronaval britannique, constitué autour du HMS Queen Elizabeth, entreprend quant à lui son 1er déploiement, la France organise depuis le mardi 1er juin une interaction majeure entre les deux formations navales, baptisée GALLIC STRIKE. Au programme de cet exercice de haut niveau rassemblant 15 bâtiments et 57 aéronefs : des manœuvres conjointes à deux porte-avions (dual carrier operations) pour s’entraîner ensemble à lutter contre un large spectre de menace.

Pour les besoins de GALLIC STRIKE le GAN est aussi escorté par un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

 

EUROPE DU NORD ET DE L’EST – MISSION LYNX 9

  • LYNX 9 : fin de la première phase de l’exercice SPRING STORM

La première phase de l'exercice SPRING STORM 2021 auquel le détachement français a participé dans le nord et le centre de l'Estonie aux environs de Tapa est terminé.

Après des travaux de topographie du renfort du 28e groupe géographique (28e GG) aux côtés des Estoniens et une première étape de reconnaissance assurée par les pelotons de reconnaissance et d’intervention français et britanniques, l’exercice SPRING STORM a basculé dans sa phase majeure avec le Field Training Exercise (FTX). Le Sous groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé a été déployé dans son intégralité pour prendre part à l’exercice interallié.

Durant cinq jours, 200 militaires français ont pris part à ce FTX en se confrontant dès le premier jour à un terrain marécageux propice à l’aguerrissement des soldats dans un contexte de combat de haute intensité. Ainsi, sous la pluie et dans la boue, les pilotes des 40 véhicules français déployés ont dû faire preuve d’adaptation au terrain et à la manœuvre face à un ennemi simulé ayant les mêmes capacités.

Les différentes séquences de l’exercice SPRING STORM auront permis

au SGTIA français de travailler leur réactivité ainsi que leurs savoir-faire aux côtés de la nation-hôte, les Estoniens, et de la nation-cadre, les Britanniques, en manœuvrant ensemble face à un ennemi déterminé et pugnace. Ensemble, les soldats de l’OTAN ont ainsi progressé dans la réalisation des actions de combat et travaillé les procédures d’interopérabilités pour gagner en fluidité et en délais dans la réalisation de l’intention du chef. Cet entraînement aéroterrestre au combat haute intensité aura ainsi regroupé 7 000 militaires de l’OTAN de 8 nationalités (Français, Estoniens, Américains, Lettons, Polonais, Italiens, Danois et Britanniques).

Le détachement français a reçu la visite de plusieurs autorités. Les venues des généraux de corps d’armée (GCA) Christian Jouslin de Noray, directeur central de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (DC SIMMT), et Vincent Guionie, commandant des forces terrestres (COM FT), sont l’occasion pour les militaires de la mission LYNX de montrer l’entraînement au combat haute intensité et l’interopérabilité des matériels franco-britannique.

 

TERRITOIRE NATIONAL – OPÉRATION RÉSILIENCE

  • Les armées engagées dans RÉSILIENCE

Dans le cadre de l’opération RÉSILIENCE, les armées restent résolument engagées dans la mise en œuvre de la stratégie vaccinale du gouvernement.

Sur le front de la vaccination, les armées mettent en œuvre ou contribuent à la mise en œuvre de centres de vaccination :

Le Service de santé des armées (SSA), au sein des Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) de Laveran (Marseille), Sainte-Anne (Toulon), Legouest (Metz), Bégin (Saint-Mandé), Robert Picqué (Bordeaux), Percy (Clamart) et Clermont Tonnerre (Brest) et de l’École militaire de Santé de Lyon Bron, procède à la vaccination contre la COVID-19.

À Olivet, Mérignac et Dijon, les armées assurent l’accueil, le filtrage la direction et le soutien logistique de Pôles militaires de vaccination (PMV).

A Besançon (Doubs), Troyes (Aube) et Ambérieu-en-Bugey (Ain), les armées apportent leur appui aux vaccinodromes civils, essentiellement par un renfort en personnels. Outre-mer, les forces de souveraineté apportent également leur appui aux autorités civiles avec une aide ponctuelle à la projection logistique aérienne et maritime en Polynésie, un appui à la campagne de vaccination en Guadeloupe et à Saint-Martin aux Antilles, un renfort en personnel médical  dans un centre de vaccination à Matoury en Guyane.

 Au 2 juin, plus de 320 000 Français ont reçu une dose de vaccins au sein des HIA ou des PMV.

En Guyane, un Module militaire de réanimation (MMR) armé par 52 militaires, médecins, infirmiers, aide-soignants du Service de santé des armées (SSA) et du Régiment médical (RMED) de l’armée de Terre est déployé au sein du Centre hospitalier de Cayenne (CHC). D’une capacité de 10 lits, il représente un tiers de la capacité d'accueil en réanimation du CHC et accueille actuellement 9 patients en état de réanimation.


Sources : État-major des armées
Droits : EMA

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