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Piraterie : fin de mission pour le Courbet

Mise à jour  : 14/04/2013

Le 12 avril 2013, à Djibouti, la frégate furtive Courbet a achevé sa participation à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante entamée le 20 février 2013. Dorénavant, pour le mois à venir, ce sont le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, la frégate de surveillance (FS) Nivôse et le patrouilleur Adroit qui sont engagés dans cette mission.

Durant son mandat, le Courbet a patrouillé dans l’International Recommended Transit Corridor (IRTC), couloir de navigation recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden. Les équipes de la passerelle ont interrogé les bâtiments de commerce rencontrés sur la présence éventuelle de pirates, tout en leur donnant des conseils pour déjouer d’éventuelles attaques.

Plus particulièrement, du 26 février au 5 mars 2013, un navire philippin affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Tupi Maiden, a été escorté de Djibouti à Dar es Salam, en Tanzanie. Durant le transit, l’équipe de protection estonienne présente (lien vers la brève)à bord du Courbet a embarqué sur le Tupi Maiden pour assurer sa protection Les vols quotidiens de l’hélicoptère Panther de la flottille 36F ont quant à eux permis d’élargir la surveillance maritime et de dissuader toute action de piraterie.

Tout au long de la phase de patrouille sur la côte est de l’Afrique, la brigade de protection de la frégate a visité divers embarcations. Ces friendly approach ont permis de recueillir des éléments d’information importants sur l’activité des pirates le long des côtes somaliennes, mais également de donner des conseils pour se protéger des attaques.

L’opération Atalantea pour mission d’escorter les navires du PAM, de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense