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Atalante : un Atlantique 2 relève le Falcon 50M à Djibouti

Mise à jour  : 04/04/2012

Le 2 avril 2012, le Falcon 50M de la Marine nationale participant depuis Djibouti aux opérations de lutte contre la piraterie, a été relevé par un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
Depuis le 11 mars 2012, le Falcon 50M a réalisé une quinzaine de missions et effectué plus de 80 heures de vol.

L’Atlantique 2 rejoint l’avion de détection et de contrôle aérien Awacs E3F de l’armée de l’Air, engagé dans la lutte contre la piraterie depuis le 26 mars dernier.

La contribution de la France à l’opération Atalante repose en permanence sur une frégate, ainsi qu’un avion de patrouille maritime en soutien associé. C’est dans ce cadre que s’inscrit le déploiement d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la flottille 23 F, depuis le 2 avril, en remplacement d’un Falcon 50M. Opérant depuis Djibouti et soutenu par les Forces françaises à Djibouti, il rejoint l’avion de détection et de contrôle aérien Awacs E3F de l’armée de l’Air. Tous deux sont engagés en appui de la force européenne Atalante, dont la France prendra le commandement le 7 avril 2012.

Au cours de son déploiement, l’Atlantique 2 effectuera des vols réguliers d’une dizaine heures au dessus du Golfe d’Aden et de l’océan Indien. Les images et données recueillies par les différents senseurs de l’aéronef et sa douzaine de membres d’équipage sont très importantes pour aider à lutter contre la piraterie. Elles sont exploitées par des spécialistes du renseignement, en particulier à bord du navire amiral de la Task Force 465, et permettent de mieux coordonner l’action des bâtiments de surface et de leurs hélicoptères embarqués.

D’autres avions de surveillance et de patrouille maritime de plusieurs pays (Australie, Espagne, Etats-Unis, Luxembourg, Japon…) opèrent régulièrement dans la zone concernée par la piraterie au sein d’une des trois forces internationales (TF 465 Atalante, TF 508 de l’OTAN et TF 151 de la coalition Combined Maritime Forces) ou sous commandement national. La coordination des vols et l’échange des informations recueillies par ces aéronefs permettent de lutter efficacement contre la piraterie notamment au large des côtes somaliennes.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants