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Atalante : la frégate Courbet fait échouer une attaque de pirates en mer Rouge

Mise à jour  : 10/06/2011

Le 31 mai 2011, la frégate Courbet, engagée dans l’opération européenne de lutte anti-piraterie Atalante, a mis en échec une attaque de pirates en portant assistance à un navire de commerce.

Dans l’après-midi du 31 mai, à proximité du détroit de Bab El-Mandeb en mer Rouge, le cargo vraquier Atlas  battant pavillon panaméen, appelle à l’aide sur la fréquence radio, signalant être victime d’une attaque par un groupe de pirates armés dont plusieurs sont montés à bord à l’aide d’échelles, à partir de skiffs d’attaque.

Le ralliement rapide sur zone du Courbet provoque la fuite des pirates à bord de leurs deux skiffs. Quant à l’équipage de l’Atlas, se conformant aux mesures préconisées par l’organisation maritime internationale, il s’est réfugié dans un local sécurisé (appelé « citadelle ») et a cessé le fonctionnement de ses machines, empêchant ainsi les pirates de se saisir du navire.

L’équipage ne sait pas à ce moment-là que les pirates ont quitté précipitamment le navire, ni que le Courbet est venu à sa rescousse.

L’Atlas est donc à la dérive, au milieu et en travers de cette autoroute des mers qu’est le dispositif de séparation de trafic (DST) de Bab El-Mandeb par lequel transitent quotidiennement des dizaines de grands navires de commerce, en provenance ou à destination du canal de Suez.

La nuit tombe et l’Atlas n’est plus éclairé, ce qui représente un grave danger à la navigation. Il faut agir rapidement.

Evoluant à proximité du cargo et tentant par tous les moyens d’entrer en contact avec celui-ci, le Courbet met alors en œuvre une équipe de fusiliers marins pour sécuriser le navire et inciter le capitaine et ses hommes à sortir de la citadelle. Ce déploiement réalisé en aérocordage par l’hélicoptère Panther permet de retrouver l’équipage sain et sauf. Rassuré par la présence à bord des fusiliers marins français, l’équipage de l’Atlas peut alors reprendre possession de son outil de travail et le remettre en route.

A la demande du capitaine et de l’armateur, le Courbet reçoit l’ordre d’escorter ensuite le bâtiment rescapé pendant son franchissement du détroit, laissant à son bord une équipe de protection, jusqu’à Djibouti.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants