Le 15 août 2013, la frégate légère furtive (FLF) « Guépratte » a achevé sa participation à l’opération Atalante, l’opération européenne de lutte contre la piraterie.
Depuis le 10 mai dernier, le « Guépratte » a effectué plusieurs types de missions dont la principale était de surveiller l’activité maritime le long et au large des côtes somaliennes. Au total, le Guépratte a parcouru 22 507 miles nautiques soit près de 41 000 kilomètres.
Elle a ainsi conduit plusieurs opérations de contrôles d’embarcations, des « friendly approach ». Ces opérations visent à aller à la rencontre de boutres, à en contrôler l’activité et aussi à prévenir ou stopper toute tentative de piraterie.
Le Guépratte a par ailleurs réalisé des escortes de navires du Programme alimentaire mondial (PAM), dans « l’ International Recommended Transit Corridor » (IRTC). Ce couloir de navigation est recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden en sécurité. Par ailleurs, l’hélicoptère embarqué de type Panther du détachement aéronautique de la flottille 36F a étendu la capacité de surveillance du bâtiment en effectuant, de jour comme de nuit, des missions de surveillance et de recueil de renseignement
La FLF « Guépratte » a également conduit des activités d’entraînement, tant avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) qu’avec d’autres bâtiments engagés au sein de l’opération Atalante.
Ces exercices contribuent à renforcer l’interopérabilité interarmées, avec les armées de la force européenne.
Dans le cadre du programme LMCB, « Local Maritime Capability Building », l’équipage du Guépratte a enfin conduit des actions de coopération au profit de la marine tanzanienne et des pompiers seychellois. Ces interactions contribuent au développement des capacités d’intervention des marines riveraines de la zone d’opération d’Atalante, engagées elles aussi dans la lutte contre la piraterie et au service de la sécurité maritime.
La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.
Sources : EMA
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