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Point de situation au 5 novembre 2015

Mise à jour  : 06/11/2015

Cette semaine, la situation au Levant a été marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, notamment au Nord du pays. Les actions offensives des Forces de sécurité irakiennes (FSI) se poursuivent avec l’appui de la coalition. L’objectif est d’empêcher toute nouvelle manœuvre des combattants terroristes, en exerçant une pression continue sur leurs lignes de défense et leurs approvisionnements.

Les FSI ont repris le contrôle de la ville de Bayji. Cette prise revêt trois intérêts : un aspect symbolique qui renforce moralement les FSI ; un aspect économique car elle prive Daech de ressources pétrolifères ; un aspect stratégique enfin car il s’agit d’un point clef du terrain qui permet de contrôler les axes vers Bagdad. Dans le même temps, les unités irakiennes poursuivent leur action en direction de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. Comme ce fut le cas à Baiji, cette action repose sur l’appui permanent de l’aviation de la coalition qui désorganise les éléments de Daech, les FSI pouvant ainsi concentrer leurs efforts pour reprendre les zones tenues.

Entre le 28 octobre et le 4 novembre 2015, la force Chammal a participé à 19 missions (soit 32 sorties) aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak et en Syrie, dont 8 missions ISR (10 sorties) et 11 patrouilles de reconnaissance armée (22 sorties). Les aéronefs de l’opération Chammal ont frappé 7 fois et neutralisé 23 objectifs.

Les militaires français participent toujours à la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad. Ils ont pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des soldats de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Il s’agit d’une mission de formation sans accompagnement des troupes irakiennes sur le terrain. Le premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6ème division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

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Sangaris : Point de situation au 5 novembre 2015

En RCA, la situation sécuritaire demeure fragile. À Bangui, la semaine a été ponctuée d’accrochages illustrant la volonté de groupes armés de maintenir un niveau d’insécurité à l’approche des élections. Les échanges de tirs restent localisés et limités dans le temps. Ils sont contenus par l’action de la MINUSCA avec l’appui de la force Sangaris. 
Sangaris maintient sa posture de force de réaction et poursuit ses missions d’appui opérationnel aux casques bleus, conformément à son mandat de force de réaction rapide. Elle patrouille quotidiennement dans la capitale selon les besoins de la MINUSCA.

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Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense