CHAMMAL : Sergent Denis, militaire du DETSIC engagé au Levant

Engagé depuis six ans, le sergent Denis possède déjà une belle expérience professionnelle. Après des études en informatique, il intègre l’armée et effectue sa formation initiale au sein des forces spéciales.  « J’y ai appris l’humilité et l’esprit d’entraide. A l’armée, l’important est de se serrer les coudes. On ne fait rien seul, mais on peut réussir énormément de choses en équipe » confie-t-il. Une première opération extérieure au Tchad confirme son appétence pour la carrière militaire. A la recherche de nouveaux défis, il continue sa formation à l’Ecole des sous-officiers de l’armée de terre à Saint-Maixent. Devenu sergent, il est désormais projeté une seconde fois, pour six mois, cette fois-ci, en tant que responsable des systèmes d’informations, confirmant ses nouvelles responsabilités.

Le sergent Denis est intégré au sein d’une équipe de 6 personnes, composée de spécialistes satellitaires, de spécialistes réseaux, et de personnels en charge des systèmes d’information, le sergent Denis étant responsable de ces derniers. Tous veillent à ce que les serveurs, réseaux et autres liaisons de visio-conférence fonctionnent parfaitement. « On ne peut pas se permettre de rupture de communication » explique-il, en prenant en compte l’extrême complexité des moyens sécurisés déployés et de l’environnement. Au Koweït, les températures peuvent atteindre 50°C à l’ombre ; « des climatisations régulent en permanence la température » ajoute le sergent.

Militaires de l’ombre, les personnels du DETSIC veillent en permanence, à ce que les militaires Français déployés sur l’opération remplissent leur mission de la meilleure façon possible.

« J’apprécie particulièrement cette mission car au-delà du défi personnel et de la responsabilité qui m’incombe, le fait de travailler au sein d’une coalition, me donne l’opportunité de rencontrer des militaires étrangers et d’échanger avec eux ».

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.