Après deux semaines passées au sein de la Task Force 50, le commandant de la frégate Jean Bart, accompagné du commandant adjoint opérations, s'est rendu sur le porte-avions USS Carl Vinson afin de partager avec l'état major du Carrier Strike Group 1 (CSG 1) les premiers enseignements de cette période d’intégration.
Fort de son expérience récente dans le golfe arabo-persique, le Jean Bart s’est rapidement montré au niveau attendu pour assumer pleinement toutes les fonctions d'un escorteur de la TF 50au même titre que les autres bâtiments américains.
L’amiral Grady, commandant la TF 50, a été marqué en particulier par la capacité du Jean Bart à compléter l’image tactique de la force en reportant un certain nombre de « primo détections », notamment au-dessus du territoire irakien, grâce à ses senseurs performants.
Cette visite à bord du porte-avions a été l’occasion également de visualiser in situ les outils dont dispose l'état major pour planifier et conduire les opérations sur le théâtre du Levant.
Ce premier bilan positif souligne la capacité du Jean Bart à travailler en souplesse au profit du CSG 1. Le Jean Bart assure maintenant, comme les autres escorteurs américains, les fonctions de :
En outre, le Panther, hélicoptère embarqué sur le Jean Bart, contribue, aux côtés des MH-60 américains, à assurer la permanence des missions de surveillance maritime de la zone sanctuaire autour du porte-avions. Enfin, l'interopérabilité des moyens français s'exprime également dans le soutien de l'homme amené par l’aumônier du Jean Bart, qui, temporairement seul prêtre catholique de la TF 50, a été envoyé sur trois bâtiments américains pour y célébrer la messe.
Soutien indéniable au dispositif de la coalition, le Jean Bart apporte une plus grande flexibilité à la TF 50.
Par sa présence au sein d’un CSG américain, le Jean Bart manifeste la volonté de la France à jouer un rôle de premier plan dans cette zone, notamment en vue de l’intégration éventuelle d’autres unités française aux côtés des américains, en soutien au gouvernement irakien.
Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense