Le 9 septembre 2015, une nouvelle mission de survol de la Syrie a été réalisée par un équipage d’Atlantique 2, en vue d’acquérir du renseignement sur le groupe terroriste Daech et renforcer la capacité d’appréciation autonome de la situation de la France.
Tous les capteurs embarqués dans l’avion de la Marine Nationale ont été utilisés pour cette mission : caméra infra-rouge jour et nuit, appareils photo à grosse focale et forte résolution et moyens de veille électronique et électromagnétique.
L’ATL2 peut accueillir un équipage allant jusqu'à 17 personnes qui se répartissent l'utilisation des moyens embarqués. Les différents opérateurs en guerre électronique, détecteurs acousticiens ou navigateurs aériens, contrôleurs avancés, mécaniciens de bord et interprétateurs photo travaillent ainsi pendant toute la mission sous les ordres du commandant de bord, pour récupérer, analyser et transmettre toutes les données reçues en imagerie (IMINT) ou en électromagnétique (ELINT).
Cette mission, comme celle réalisée le 8 septembre, a été conduite dans le cadre des opérations de la coalition contre le groupe terroriste Daech. Elles ont été planifiées, coordonnées et contrôlées depuis le CAOC d’Al Udeid au Qatar.
Enfin, le dispositif de l’opération Chammal est inchangé (voir carte de présentation Chammal). Il permet de mener aussi bien des missions de reconnaissance que des frappes aériennes contre Daech en Syrie.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense