CHAMMAL : Matelot sur avion patrouilleur Atlantique 2

Après un baccalauréat gestion de transport international, Franck a franchi les portes du centre d’information et de recrutement des armées de Marseille. A l’issue d’une période de préparation militaire marine et trois ans de réserve au fort Saint-Louis de Toulon, le matelot s’engage en novembre 2017. « Je suis dorénavant mécanicien de la flotte, souligne le jeune homme. Je suis rentré par la petite porte, mais j’ai de belles opportunités de progression. » Après trois mois de formation à l’école des sous-officiers de l’armée de l’Air à Rochefort, il est breveté et est affecté sur avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2).
Déployé depuis la mi-février sur la base aérienne projetée au Levant, il découvre un nouvel univers. « Cette opération est une réelle opportunité pour moi, je me sens acteur de l’opération Chammal, explique le matelot de 21 ans. Je me suis engagé dans la Marine pour participer à des missions de cette ampleur. C’est également une opportunité d’en apprendre plus sur les autres spécialités.» Le matelot tient des fonctions d’opérateur au sein de l’équipage. Après quelques années d’expérience, il pourra se spécialiser dans un domaine et évoluer en termes d’emploi et de responsabilité.
Au quotidien, Franck est chargé de la mise en œuvre de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il participe à l’entretien de l’avion avant et après chaque vol et aux visites journalières sur l’avion. Il concourt également à la sécurité de l’aérodrome pendant les décollages et les atterrissages. Régulièrement engagé au profit de l’opération Chammal, l’ATL2 permet de compléter les capacités « intelligence, surveillance and reconnaissance » (ISR) du théâtre.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.