CHAMMAL : maintenance sur la station météo de la base aérienne projetée en Jordanie

Les techniciens CNS (communication, navigation et surveillance) ont procédé au remplacement de la TACMET (Tactical Meteorological Observation System). Il s’agit d’un système d’observation météorologique compact, déployable, et mis en place sur la base aérienne projetée depuis un an et demi, qui offre une capacité d’observation similaire à la métropole. Ce système est équipé de différents capteurs permettant de mesurer la température de l’air, l’humidité, la hauteur des nuages, la pression atmosphérique, la quantité de précipitation, la visibilité ainsi que les impacts de foudre, autant d’éléments indispensables à la sécurité aérienne. Quelques jours auparavant, ils ont également procédé au changement de l’anémo-girouette qui est un capteur accroché à un mat de plus de douze mètres de haut destiné à fournir une mesure de la vitesse et la direction du vent.

Ces différentes pièces seront réexpédiées très prochainement en métropole afin d’en effectuer la maintenance annuelle et d’en contrôler la conformité aux normes de sécurité.

Ces deux mécaniciens spécialistes assurent le soutien technique du service de météo, de la maintenance au dépannage des différents matériels et liaisons.

« En métropole, notre mission s’articule autour de différents systèmes. Nous travaillons au sein de l’escadron des systèmes de surveillance tactique et nous sommes chargés de mettre en œuvre les moyens nécessaires à la mise en place d’une BAP comme par exemple une tour de contrôle déployable, un centre émission réception radio, des moyens de détection radar, des moyens L16 ainsi que des systèmes météo comme celui présent ici et bien d’autres » indique le sergent Julien.
Le service météo est également composé de prévisionnistes qui fournissent les observations et les prévisions indispensables à la bonne exécution des missions des unités déployées. Avant chaque vol, un briefing météo est dispensé aux pilotes leur permettant de disposer des conditions météorologiques avant le début de leur mission. Avec des conditions climatiques rudes tant sur le théâtre que dans la zone de combat, ces prévisions sont primordiales pour le bon déroulement des missions aériennes fournissant ainsi un maximum de sécurité aux équipages.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationale irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.