Opérations
Dans le cadre des opérations de sécurisation des élections législatives en Irak, qui ont eu lieu le 12 mai, les forces de sécurité irakiennes ont suivi une formation portant sur l’utilisation de drones. Ainsi, du 16 avril au 2 mai 2018, les instructeurs de la Task Force Monsabert ont formé une quarantaine de soldats irakiens au pilotage de quadcopters et à l’exploitation des images prises par des drones de type PHANTOM IV.
Ce cours visait à former au pilotage et au maniement du quadcopter et à initier les stagiaires à la recherche du renseignement en milieu urbain. « L’utilisation des drones dans ce genre d’opération offre la possibilité de surveiller et contrôler un périmètre de sécurité plus important, mais aussi de ne pas devoir envoyer des patrouilles supplémentaires à la recherche de renseignement. Cela augmente notre liberté de mouvement et permet une meilleure gestion de la concentration des moyens » explique le commandant Gwenaël, instructeur responsable des systèmes d’information et de communication de la Task Force Monsabert.
Sous le commandement du BOC, le Baghdad Operation Center, les 6e et 17e divisions d’infanterie et les commandos COBRA ont appris différentes procédures d’utilisation des quadcopters permettant de s’affranchir des obstacles, de coordonner les actions et de définir une configuration adaptée aux opérations de sécurisation. « Nous avons besoin de moderniser nos moyens et nos méthodes de travail. Ce type de drones est une première étape. J’espère que dans un avenir proche chaque unité de renseignement pourra être équipée de matériels similaires ou plus puissants », a déclaré le général Kassim, chef d’état-major de la 6e division, lors de sa visite aux stagiaires.
Le stage s’est achevé par un test pratique de recherche de personnes. Les instructeurs de la Task Force Monsabert planifient une suite à cette formation qui inclurait une période de perfectionnement avec l’utilisation complète de l’espace aérien.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
