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Chammal : les mots du général Funk, commandant de l’opération Inherent Resolve (OIR), à l’occasion de son départ

Mise à jour  : 25/09/2018

A un mois de quitter le commandement de l’opération Inherent Resolve, le général Paul E. Funk a invité, le 17 août, l’ensemble du personnel de l’état-major de la coalition à participer à un All hands, rassemblement informel, à la fois moment de cohésion et de communication interne au cours duquel tous, quel que soit le grade, la fonction ou l’armée d’appartenance, peuvent interpeller le chef et lui poser des questions sur la mission.

Ce rassemblement s’est passé au sein du centre de commandement interarmées de l’opération, lieu d’où l’état-major dirige les frappes et les mouvements des troupes de la coalition dans la lutte contre Daech. Près de 200 militaires appartenant à 26 nations membres de la coalition y étaient rassemblés. Le général Funk y a tenu un discours très fort sur l’importance de la mission : « Nous sommes de différents pays, de différentes armées, nous portons différents uniformes, mais nous servons  la même mission ». Il a ajouté : « Nous nous battons pour que nos familles puissent être en sécurité. »

Le général Funk a rappelé que ce sont bien les troupes irakiennes au sol qui font le plus gros du travail dans cette guerre contre Daech. Il a précisé qu’OIR venait en appui de ces troupes et participait à leur formation. Il a également insisté sur le fait qu’après 4 ans d’efforts, même si Daech ne possédait plus qu’une petite portion de territoire, l’idéologie extrémiste était encore bien trop active pour pouvoir relâcher la pression sur l’ennemi : « Nous avons été les témoins du gouffre creusé par ce fléau qu’est Daech, mais nous devons garder en tête que celui-ci n’a pas encore tout à fait disparu ».

Après avoir accompli un mandat d’un an à la tête des forces de la coalition, le général Funk a passé le relai le 13 septembre 2018 au général LaCamera, général commandant le 18ème Corps aéroporté. A l’heure du bilan, et avant de retourner au Texas comme commandant du 3ème Corps blindé, son discours est clair : « Nous parlons de sérénité, nous parlons de soutenir la stabilité de ce pays, nous parlons d’un Irak uni, ce qui je le rappelle, n’était pas tout à fait gagné lorsque nous sommes arrivés en octobre il y a quelques années ».

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.

Lettre hebdo : Chammal : les mots du général Funk, commandant de l’opération Inherent Resolve (OIR), à l’occasion de son départ

Après avoir accompli un mandat d’un an à la tête des forces de la coalition, le général Funk a passé le relai le 13 septembre 2018 au général LaCamera, général commandant le 18ème Corps aéroporté. A l’heure du bilan, et avant de retourner au Texas comme commandant du 3ème Corps blindé, son discours est clair : « Nous parlons de sérénité, nous parlons de soutenir la stabilité de ce pays, nous parlons d’un Irak uni, ce qui je le rappelle, n’était pas tout à fait gagné lorsque nous sommes arrivés en octobre il y a quelques années ».


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense