CHAMMAL : Le double engagement du caporal-chef de 1ère Classe Benjamin, militaire et sapeur-pompier volontaire

Au cours de son riche parcours militaire, il a occupé de nombreuses fonctions comme opérateur radio, tireur lance-roquettes antichars, pilote de Véhicule Blindé Léger (VBL) ou encore adjoint de chef de groupe. Son professionnalisme l’a porté jusqu’à la fonction d’adjoint du Président des Engagés Volontaires de l’Armée de Terre : « ce qui m’a motivé, c’est le dépassement de soi constant, notamment la remise en question requise dans les examens et leur préparation. J’ai toujours cherché à me prouver personnellement que je pouvais me surpasser dans toutes les situations. J’apprécie particulièrement de voir mes responsabilités évoluer continuellement : je ne connais jamais la routine ».
Pompier volontaire dans le civil, c’est tout naturellement qu’il partage en Irak ses connaissances dans les domaines du secourisme au combat et de la lutte incendie : « J’explique aux instructeurs irakiens comment réagir face à un départ de feu, pénétrer dans une pièce en minimisant les dangers de l’incendie, attaquer les flammes, circonscrire le foyer et sortir une victime inconsciente, intoxiquée par les fumées » détaille le CC1 Benjamin. Les compétences développées dans ce domaine leur permettront d’enseigner à leur tour. « J’aime transmettre ces connaissances qui peuvent se révéler vitales. De plus, les Irakiens sont très réceptifs et demandeurs ».
Le CC1 Benjamin contribue et accroît lui-aussi, à sa mesure, les capacités de la 6ème Division irakienne au sein de laquelle la TF Monsabert est totalement immergée. Il sait que son action est concrète et contribue, à son niveau, à la lutte contre Daech.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.