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Chammal : la Task Force Wagram au cœur de la lutte contre le dernier bastion de Daech

Mise à jour  : 01/10/2018

Lundi 10 septembre, les forces démocratiques syriennes (FDS) ont lancé leur offensive terrestre en Moyenne vallée de l’Euphrate, plus communément appelée MERV, en référence à son acronyme anglais Middle Euphrates River Valley, afin de neutraliser la dernière emprise territoriale de Daech.

Comme le précise le colonel Sean Ryan, porte-parole de l’opération Inherent Resolve (OIR), «cette ultime phase de l’opération lancée par la Coalition le 1er mai dernier sera appuyée par des frappes transfrontalières, réalisées par des moyens aériens et d’artillerie ». La France est avec les États-Unis la seule nation de la Coalition à mettre en œuvre des moyens d’artillerie. Engagés au sein de la Task Force Wagram (TFW), les forces armées françaises sont au cœur de l’appui réalisé au profit des FDS au sol.

La TFW dispose de trois canons CAESAR capables de tirer une large gamme de munitions, et pouvant réaliser un grand nombre de missions en fonction des besoins des troupes au sol. « Depuis le lancement de cette dernière phase de l’opération, nous réalisons des missions variées, dans le but d’empêcher les terroristes de Daech de traverser la frontière irako-syrienne, mais aussi parfois de les contraindre à se retrancher dans une zone définie par nos partenaires au sol » explique le colonel Thibaud, commandant la TFW.

Les opérations contre la dernière emprise territoriale de Daesh au Levant se poursuivront dans les semaines à venir, mettant en lumière la diversité des compétences et les nombreux savoir-faire des artilleurs français.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationale irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste. 


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense