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Chammal : la Task Force Wagram adapte ses feux pour protéger le dispositif irakien au nord de Mossoul

Mise à jour  : 21/06/2017

Avec l’avancée des lignes de front, l’activité de  de la Task Force (TF) Wagram est particulièrement marquée par la défense des zones arrière des Forces de sécurité irakiennes (FSI) face aux actions de harcèlement du groupe terroriste. Daech cherche ainsi à desserrer l’étau qui fait pression sur ses combattants, acculés dans la ville de Mossoul. Les artilleurs français ont ainsi poursuivi leurs missions d’appui de la 15e division irakienne en charge la sécurisation des abords Nord-Ouest de la ville de Mossoul.

Les missions de tir sont fréquentes et correspondent toutes à des demandes des forces irakiennes engagées au sol pour les appuyer dans leur combat quotidien. La TF Wagram fournit ainsi aux FSI des tirs d’appui lors de la progression de la 15e division vers l’ouest de Mossoul, de sécurisation des terrains récemment conquis et de protection des lignes irakiennes les plus avancées.

Le 1er juin, la TF Wagram a effectué des tirs sur des positions ennemies menaçant, par le biais de tirs de mortiers, de prendre à partie les unités irakiennes au sol. Ce tir de «  contre-batterie » a eu pour résultat la destruction de la position défensive des terroristes ainsi qu’un poste de commandement. Pour garantir un emploi de la force adapté  aux contraintes d’environnement et répondant aux besoins des forces appuyées, les artilleurs français disposent d’un panel diversifié de munitions qui offre des choix techniques et permet ainsi d’adapter l’effet tactique souhaité sur le terrain.

Le 4 juin, lors d’une demande d’appui formulée par une unité irakienne harcelée par un mortier, les officiers en charge de la vérification des tirs demandés ont opté, en concertation  avec le commandant d’unité responsable du contrôle national, pour des tirs de semonce plutôt qu’un tir de destruction sur une pièce d’artillerie en raison de la présence de la population civile non loin du mortier visé. Sur le terrain, la solution a permis de faire cesser les tirs qui menaçaient les troupes irakiennes tout en protégeant les populations qui auraient pu être touchées par un tir à détruire.

L’artillerie française est un levier d’action tactique intégrée à la composante terrestre de la coalition, se réarticulant et adaptant ses feux en cohérence avec l’avance des forces irakiennes et conformément aux règles de contrôle national.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal est le volet français de l’Operation Inherent Resolve (OIR). Il mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation », au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes (Task Force Narvik et Monsabert) et un pilier «  appui », consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste par l’action combinée des moyens aériens déployés, de la TF Wagram et des bâtiments de la marine nationale.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense