Chammal : la Task Force Monsabert a conduit son premier détachement d’instruction opérationnelle « artillerie »

Alternant les cours théoriques en salle et les mises en pratique à l’extérieur, cette formation visait à enrichir le contenu pédagogique des séances d’instruction des moniteurs irakiens et s’inscrit dans le cœur de mission du volet formation de l’opération Chammal à savoir l’autonomisation des forces armées irakiennes par la formation de ses cadres formateurs.

Élaboré en moins de deux mois à la demande du haut commandement de l’artillerie irakienne, ce premier détachement d’instruction opérationnelle est un véritable succès, comme le souligne le lieutenant Thomas, responsable de cours : « les interactions avec les formateurs irakiens ont été riches d’enseignements, de part et d’autre. Ils sont très réceptifs à notre approche pédagogique et leurs expériences diverses ont permis d’enrichir le programme ».

Au terme de 10 jours d’instructions couvrant l’ensemble des compétences enseignées dans le domaine de l’artillerie, notamment l’observation avancée, les méthodes de calcul, le guidage mais aussi la logistique et la maintenance, les moniteurs irakiens ont passé avec succès leur examen final. Les attestations de formation leur ont été remises par leurs formateurs français en présence du général de brigade Majid, commandant l’école d’artillerie et du colonel Xavier, commandant la Task Force Monsabert.

Le succès de ce premier DIO a conduit les autorités irakiennes à solliciter la mise en place régulière d’une telle instruction et le développement dès le mois d’août d’une formation générale au profit de 95 sous-officiers et militaires du rang irakiens de l’école d’artillerie.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.