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Chammal : la frégate Montcalm contribue au suivi de la situation au Levant

Mise à jour  : 31/01/2017

Après un appareillage le 04 janvier 2017 depuis Toulon, la Frégate Anti-Sous-Marine (FASM) Montcalm est aujourd’hui déployée en Méditerranée Orientale, au sein de l’opération Chammal. Bien que Daech  se soit éloignée des littoraux, les forces en présence sur le théâtre syrien restent morcelées  et requièrent un suivi régulier de tous les espaces pour pouvoir appréhender la situation.

Au large de la Syrie, la mission du Montcalm est double. D’une part, il assure la présence française en Méditerranée Orientale, observe et surveille son environnement aéro-maritime, collecte de l’information et contribue ainsi à l’autonomie nationale d’appréciation de la situation. La présence du Montcalm permet également d’être en mesure de réagir très rapidement en cas de crise, en particulier en cas de nécessité d’évacuation de ressortissants français ou européens.

La mission actuelle est axée autour du renseignement. S’adaptant aux conditions de propagations électromagnétique, accoustique, infrarouge… dans cette région de la Méditerranée, l’équipage du Montcalm optimise les réglages de ses multiples senseurs pour scruter les trois dimensions. L’hélicoptère Lynx détaché de la flottille 34F donne une allonge supplémentaire à la frégate en termes de détection et d’action. Les informations obtenues sont alors comparées aux « patterns of life » (comportements habituels) établis par les unités se succédant dans cette zone pour déceler des indices ou des changements de comportement qui pourraient présenter un intérêt opérationnel.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, « Chammal » est le nom donné à l’opération française au sein de l’opération Inherent Resolve. Elle mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes (Task Force Narvik et Monsabert) et un pilier «  appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et frapper en profondeur les capacités militaires du groupe terroriste (bases aériennes projetée ou permanente, TF Wagram).


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense