Opérations
En Irak, plusieurs Task Forces (TF) multinationales opèrent auprès des forces de sécurité irakiennes. Cependant, la TF française Monsabert est perçue comme « originale » au sein de l’opération Inherent Resolve. C’est ce qui a poussé, le 4 avril, la générale de brigade australienne Ana Duncan, chef de la division plans de la Coalition à découvrir sur le terrain cette exception française.
Dès son arrivée sur le camp de la TF, la générale a été surprise par la taille du camp qui n’est pas très grand. En effet, les militaires français - comme à leur habitude sur d’autres théâtres d’Opérations extérieures - vivent au sein même de la division irakienne et de manière quasi autonome vis-à-vis de la Coalition, en termes de logistique.
Lors des échanges avec les cadres de la TF Monsabert, une autre spécificité de la TF a été mise en avant, -en dépit du petit effectif de militaires français déployés, moins de 90, ce qui est peu au regard des autres TF de la Coalition-, la TF Monsabert offre à la fois des actions d’advise and assist, d’instruction des soldats, de formation des cadres et de coaching des formateurs, dans une quinzaine de domaines de spécialités différents.
Après avoir abordé les perspectives d’évolution futures comme l’accompagnement des Irakiens sur le terrain en opération ou bien encore la reprise de l’entraînement au combat interarmes, la générale s’est rendue au centre opérationnel de la 6e division.
Elle a ainsi pu apprécier la relation de confiance et de considération réciproque entre la TF Monsabert et la 6e division.
A la fin de la visite, cette responsable de la planification future de la Coalition, se félicitant des relations bilatérales fortes entre mentors français et militaires irakiens, a adressé un message à ses équipes citant pour exemple les bonnes pratiques de la TF Monsabert.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
